vendredi 27 février 2015

Rencontre avec Martine, assistante maternelle à domicile



Bonjour, présentez vous ?

Je m’appelle Martine, je suis assistante maternelle à domicile, c'est-à-dire chez moi. Je m’occupe de trois enfants à Rosny sous bois (93) en banlieue Parisienne. J’exerce ce métier depuis plus de 15 ans et j’adore cela. On peut dire que je suis une Nounou.

Comment avez découvert la méthode B Onnis ?

Je suis assez « accro » à internet. Je surfe énormément pour essayer de trouver de nouveaux outils pour m’aider dans mon travail quotidien avec les enfants. J’ai trouvé la méthode B Onnis, j’ai beaucoup lu sur le site en quoi cela consistait  et j’ai essayé à mon tour avec les enfants dont j’ai la garde. Cela a fonctionné assez bien. Je dois aussi préciser que dans ma résidence nous sommes trois nounous avec des enfants du même âge, nous nous retrouvons souvent au jardin le matin et l’après midi. Forcément nous échangeons beaucoup et je leur ai parlé de cette nouvelle méthode. Nous avons décidé de la mettre en commun pour aider au développement des enfants dont nous avons la garde.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est facile : nous sommes quatre, nous avons la responsabilité d’enfants que nous gardons toute la journée et d’autres qui viennent juste de rentrer à l’école et que nous allons chercher à 16 h 30. Ces enfants ont besoin d’un accompagnement spécifique, d’une attention appropriée. Nous cherchons à mettre en commun nos activités pour pouvoir essayer des choses différentes que ce que l’on peut trouver habituellement.
Et que vous a apporté la méthode B Onnis ?

Plusieurs choses différentes mais vraiment complémentaires. Nous avons vraiment essayé d’adapter la méthode à notre environnement, aux aspirations des enfants et à nos besoins. Tout d’abord cette méthode, si j’ai bien lu, est issue d’un cours de danse et elle est proposée principalement aux écoles, deux types de lieux qui ont de la surface et  un encadrement important. Nous, avec mes copines (les autres Nounous), nous avons adapté nos surfaces qui sont plus petites pour les exercices. Mais nous avons aussi totalement adapté l’espace de jeu des enfants à la méthode.

Vous avez construit un lieu pour la méthode ?

Pas vraiment, mais nous avons commencé à faire travailler les enfants sur les bateaux (le vol 3 de la méthode). Nous leur avons donc proposé de créer un décor spécifique autours de la mer et des bateaux que nous pouvons déployer quand nous attaquons la méthode. Les enfants de 2/4 ans ont dessiné et peint en bleu des panneaux en carton pour faire la mer. Nous avons ensuite demandé aux parents des marinières puis nous les avons déguisés en  marins. Une fois qu’ils étaient dans un univers dédié les choses ont été beaucoup plus simples.
C'est-à-dire ?

Je pense qu’en procédant ainsi vous mettez les enfants en situation, ils sont donc beaucoup plus réceptifs pour la mise en route de la méthode : ils sont dans une histoire ! A partir de là nous appliquons la méthode en suivant en partie les instructions sur le livret. Encore une fois nous ne sommes pas des maitresses ou des professeurs de danse mais des Nounous qui essayons juste de bien faire leur travail et qui cherchons des activités pour les enfants les plus grands que nous gardons le mercredi après midi, donc peut être que nous n’appliquons à la lettre les instructions mais nous essayons de faire de notre mieux. C’est le mercredi  que nous « jouons » avec la méthode.

« Jouons » ?

Oui bien sur, même si derrière la méthode se cache des objectifs de motricité, il est important pour nous que pour les enfants cela reste un jeu. Donc on se prépare, on installe la pièce et on met la musique. Naturellement les enfants prennent place et aussitôt ils attaquent les exercices, sous l’œil des plus petits, qui eux sont au spectacle. Bien entendu nous avons limité certains exercices faute de places.

Quels sont les résultats ?

Nous avons expliqué aux parents ce que nous faisions. Ils ont compris et trouvé cela très bien, surtout que certains d’entre eux (deux petites sections que moi et une de mes  amie avons la garde le soir et le mercredi après midi) ont visiblement fait de gros progrès de motricité et semblent évoluer bien mieux maintenant (c’est ce que ont déclaré les maitresses d’écoles aux parents). Pour les autres les progrès sont moins sensibles mais ils sont réguliers. Mais plus que une simple méthode de motricité, il s’agit d’un moyen qui nous a permis de créer une activité intéressante et constructive. Vraiment super !

Depuis quand appliquez vous la méthode ?

Un peu avant Noel et je continue tout les mercredis après midi à l’appliquer. C’est une sorte d’activité annexe qui ouvre des perspectives. Avec cette méthode que tout le monde peut adapter chez soi, nous avons l’impression moi et les autres Nounous de bien faire notre travail, de ne pas être uniquement des gentilles dames qui sont là pour garder des enfants et leur faire à déjeuner ou leur servir leur gouter, c’est un outil important qui nous ouvre des perspectives.

Un mot pour la fin ?


Heu je ne sais pas… Au revoir, ca va comme fin non ? 

samedi 14 février 2015

RENCONTRE AVEC ISABELLE, INSTITUTRICE EN MATERNELLE A BRUXELLES



Présentez vous et présentez votre école

Je m’appelle Isabelle, j’ai un peu plus de quarante ans, je suis Belge et j’habite à Bruxelles avec mon mari et mes deux enfants de 15 et 13 ans. Je suis institutrice dans une école maternelle depuis 6 ans. Je tiens à préciser qu’en tant que Belge je me définis non en tant que Flamande ou Wallonne mais en tant que Bruxelloise. C’est extrêmement important pour moi, j’ai vraiment du mal avec tout ces clivages même si je suis Francophone. Je m’occupe d’une classe de deuxième année de maternelle, c'est-à-dire des enfants qui sont nées en 2011.

Comment avez vous connu la méthode b Onnis?

C’est un ami qui m’en a parlé ! Il est Français et il connaissait la méthode. Je l’ai tout de suite trouvé très originale, se servir ainsi d’éléments qui intéressent naturellement les enfants me semble très pertinent. Il faut dire qu’en Belgique nous n’avons pas beaucoup de méthode de ce type, ce qui est bien dommage !

Comment la qualifieriez-vous par rapport à d'autre méthode?

Je viens de vous le signaler : très complète ! Cette méthode est un tout : elle offre une vision complète et globale des besoins que peuvent avoir des enfants de cet âge, tout en tenant compte de leurs aspirations naturelles. Moi, cette méthode me semble globale. Elle offre vraiment des atouts. Je dois avouer que pour l’instant je n’ai travaillé que sur le volume 1 (la Savane).

Comment l’utilisez-vous dans le cadre de votre classe ?

C’est une sorte de rituel, d’exercices quotidiens. Tout les matins je fais le silence, aussitôt après je mets la musique de la méthode en marche et aussitôt les enfants prennent place naturellement dans les exercices, ce qui fait que pour eux cela ressemble à un jeu. Ils se mettent d’ailleurs tout de suite à imiter des cris d’animaux. Je ne sais pas comment cela peut se passer ailleurs mais comme ça ils peuvent vraiment se croire dans la jungle.

Avez-vous vu des résultats ?

Bien sur que j’en ai vu, je constate tout les jours des progrès dans leurs façons de se déplacer, de se mouvoir, de bouger et même de garder le rythme de la musique. C’est une méthode, d’après ce que j’ai lu sur le site, qui doit permettre aux enfants de mieux bouger, de mieux se déplacer, de mieux se sentir dans l’espace.
A cet âge c’est capital ! Cette façon de travailler, les aident vraiment. Je tiens à préciser qu’au début je suis allée visionner les vidéos sur internet et que cela m’a permis de mieux appréhender la technique.
Je veux aussi préciser que j’ai lu dans les conseils de Bernadette Onnis qu’elle encourageait à raconter aux enfants l’histoire avant de commencer le travail. J’ai appliqué son conseil et cela m’a beaucoup aidé. A partir du moment où ils sont dans l’histoire et ils connaissent la trame c’est beaucoup plus facile de les intéresser. 

 Vous conseillez donc la méthode ?
Bien sur que je la conseille, d’ailleurs avant de vous répondre j’ai lu les entretiens des autres maîtresses, je trouve cela dommage que l’on ne reste que sur un plan scolaire !

C'est-à-dire ?

Moi je trouverais cela très bien si cette méthode était appliquée par des parents à la maison. Il suffit juste de l’avoir à la maison, je pense que cela aiderait les enfants à faire des progrès ! Je suis sur que les parents adhéreraient ! Il faut parfois pousser les portes de l’école et des différentes entités.

Avez-vous un message pour Bernadette Onnis ?


J’aurai trois mots : bravo, merci et encore !