dimanche 27 décembre 2015

Marie semaine du 14 au 18 Décembre




C’est la semaine importante, vendredi nous allons présenter un spectacle aux parents créé autour de la méthode B Onnis. C’est important pour moi : c’est mon projet, mon travail et ma création que je vais montrer. Durant le weekend j’ai mis en place une petite chorégraphie, que j’espère, définitive. Le lundi midi nous avons la réunion obligatoire de début de semaine à la crèche.  La directrice m’indique qu’un grand nombre de parents a déjà répondu qu’ils seraient présents. J’explique que le spectacle va se dérouler en trois parties et il devrait durer quinze à vingt minutes. 
Pour l’organisation et les répétitions je décide qu’il y aura trois séances cette semaine : mardi, mercredi et jeudi. Tout le monde à la crèche est d’accord pour dire que cela doit rester simple et surtout ne pas se prendre trop au sérieux. C’est parti ! 

Mardi 10 h : On commence la séance par les échauffements : bras, jambes, tronc… Je remarque que les enfants répondent très bien à la musique. J’ai choisi les musiques sur les deux volumes des séances que nous avons travaillé (le volume 1 « la savane » et le volume 2 « les Couleurs »). Pour l’échauffement j’ai choisi la musique du volume 2. Les enfants se mettent sur une ligne et cela se passe bien. Ensuite, je leur demande de faire une ronde, puis ils avancent l’un après l’autre sur le parcours : l’objectif est qu’ils soient tous en mouvement au moment où j’arrête la musique : ils doivent alors imiter un animal. Puis ils refont le parcours à deux en se tenant la main : à l’arrivée ils lèvent les bars en l’air et doivent ensuite faire les vagues au-dessus de la tête. Quand ils arrivent, ils doivent passer au-dessous des mains jointes des copains déjà arrivés. Une animatrice me fait remarquer que cela a un petit côté mariage ! Ce n’est pas bien grave. Mais je remarque que le parcours et surtout la manière de se déplacer posent encore quelques problèmes. A travailler en urgence demain.

Mercredi 10 h : Ce matin, nous travaillons le parcours. Pour celui-ci, j’ai pris la musique du volume 1 : « la Savane ». On place par terre des objets et ils doivent se lancer autours de ces objets, d’abord tout seuls puis à deux. Ils maitrisent le pas chassé à peu près quand ils sont seuls mais à deux cela devient trop compliqué. Pour simplifier le parcours à deux on leur propose d’avancer ensembles à cloche pied et en jambes pliées. Cela simplifie notre travail et surtout nous pouvons créer un point précis, tourner autour du cerceau orange, pour leur demander de passer de cloche pied à jambes pliées. Le résultat est plutôt bien. Nous leur faisons faire trois fois. Après, ils ont le droit de faire ce qu’ils aiment le plus : imiter un animal. Ainsi nous aurons trois lions, deux éléphants et une énorme quantité de singes. Un seul, Kevin, décide-lui de faire un oiseau en battant des bras en guise d’ailes. Encore une répétition (la générale se moquent un peu mes collègues) et on devrait être bon.
Jeudi 15 h : Après la sieste nous réunissons les enfants. On leur explique que demain, papa et/ou maman vont venir les voir faire un spectacle pour la fin de l’année. Nous préparons le parcours quand une de mes collègues me fait remarquer que si nous voulons mettre tous les parents dans notre pièce principale il va falloir réduire le parcours : la pièce est grande mais pas immense. Elle a raison. Je réduis donc les obstacles, puis j’attaque l’échauffement. Une fois que celui-ci est fait nous attaquons la préparation du gros travail : la ronde, le parcours avec des pas chassés, à cloche-pied et à genoux. Cela se passe beaucoup mieux que prévu : ils le connaissent désormais très bien et surtout je les sens beaucoup plus à l’aise avec leur corps, c’est quand même le but ! Après une ½ heure, c’est presque bien ! Demain cela devrait passer, et puis ce sont des enfants et les imperfections font presque partie du spectacle.

Vendredi 8 h : Ce matin je suis arrivée tôt ! Les parents de la grande section de la crèche arrivent tranquillement vers 8 h 15 – 8 h 30 Comme demandé, les enfants sont tous vêtus de blanc. Je remarque que les parents s’installent tranquillement au fond dans un silence presque complet et que tous ont à la main soit un téléphone, soit un appareil photo. J’ai demandé moi-même à une collègue de prendre de filmer.

 La directrice se présente à 8 h 50 devant les parents et explique qu’il s’agit de mon projet pour aider les enfants à se sentir mieux avec leur corps. Le spectacle qu’ils vont voir est le résultat de plusieurs semaines de travail. Je m’avance et je mets la musique. Aussitôt les enfants se mettent devant moi et c’est parti pour l’échauffement ! Je me mets devant eux, accroupie pour être à leur hauteur Ils font les exercices tranquillement. Ils jettent un regard de temps en temps à leurs parents. Puis c’est parti pour le parcours. Ils le font tous sans grand problème. Nous en sommes déjà a plus de 10 minutes de spectacle et les parents continuent de filmer et de photographier. Le parcours à deux se déroulent presque parfaitement, par contre les vagues en l’air ne rendent pas comme je le voudrais. A la fin ils imitent tous un animal puis je les fais s’aligner sur une ligne pour saluer. Les parents applaudissent !

A la fin, il y a un verre de jus de fruits offert par la crèche aux parents. Durant ce temps beaucoup de parents viennent me voir pour me remercier et demander des explications. Voilà une bonne chose de faite ! Vivement les vacances et à l’année prochaine.

Marie semaine du 7 Décembre au 14 Décembre



Nous avons commencé à travailler la semaine dernière sur le volume 2 de la méthode B Onnis. : « Les couleurs ». Avec nos deux séances par semaine, nous avons obtenu des résultats vraiment intéressants et les enfants ont adhéré à la méthode. La directrice de la crèche nous a demandé de mettre en place un petit spectacle pour Noël autour de la méthode pour expliquer et montrer aux parents son intérêt. 
Ce weekend j’ai essayé de mettre en place une petite chorégraphie pour que la démonstration se déroule dans les meilleures conditions possibles. Il faut travailler sur trois pôles principaux : l’échauffement, le parcours individuel et enfin des exercices à deux. Lundi midi, à la réunion de toute l’équipe nous avons décidé de garder deux séances cette semaine. La semaine prochaine, nous en ferons trois. 

Jour 1 : Mardi : Aujourd’hui la séance aura lieu l’après midi. Ce matin, nous avons eu un exercice d’alerte incendie. Nous n’avons pas pu faire notre séance. Nous décidons de la faire après le goûter. A 16 h nous attaquons la séance en mettant la musique du volume 2 « Les couleurs ». Pour cette séance nous ne faisons qu’un groupe. Dans un premier temps, ils se mettent en ligne pour l’échauffement : mains sur les hanches, ils miment le fameux jeu des crayons en mettant la tête en bas. Nous continuons en leur faisant l’échauffement des pieds. Ensuite nous décidons de commencer par un exercice de spatialisation. Nous mettons différents objets par terre et les enfants doivent avancer  autours de ces objets en faisant des pas chassés, en glissant ou à cloche pied. Pour la suite nous demandons aux enfants d’avancer deux par deux toujours autour des éléments avec les différents pas puis à un moment précis (quand nous coupons la musique) ils doivent changer de partenaire. Nous essayons ainsi de mettre en place une petite chorégraphie. Le résultat n’est pas vraiment encore au point et un certain désordre s’installe. Les enfants adorent !
Les premiers parents viennent chercher leurs enfants et ils découvrent avec une certaine stupeur tous les enfants essayant de courir dans la pièce et travaillant différents pas. Ils ne veulent pas s’arrêter et partir, les parents doivent insister pour que leurs enfants les suivent.

Jour 2 : Jeudi : Nous avons eu une réunion pour le spectacle avec la directrice, nous décidons de faire un petit mot aux parents pour les inviter le vendredi 18 Décembre à 8 h 45. Nous leur demanderons que les enfants viennent habiller en blanc.

C’est parti pour une nouvelle séance ! Cette fois, on met les enfants en deux groupes pour une séance de 30 minutes. Je pars sur l’idée que notre petit spectacle doit durer vingt minutes au maximum. Donc nous devons nous baser sur ce temps pour notre création. Nous commençons par une séance d’échauffement et de mise en conditions : mouvement des hanches, mouvement des pieds, mouvements des mains… On place ensuite plusieurs objets (cerceaux, tapis, coussins…). Les enfants doivent parcourir ce chemin avec les différents pas pour ensuite se replacer en ligne. Ensuite nous décidons de les mettre par équipes de deux. Ils doivent avancer, toujours sur le parcours, ensemble. A l’arrivée, ils doivent lever les bras en l’air pour faire une sorte de mouvement de vague. Les autres enfants en arrivant doivent passer sous les vagues puis mettre à leur tour les bras en l’air : cela donne un effet qui se voudrait beau mais pour l’instant cela mérite encore du travail. Nous mettons la piste 7 de la méthode pour les calmer avec une musique douce. Nous avons mis à leur disposition des crayons de couleurs et des feuilles pour qu’ils puissent s’exprimer par le dessin. Je me rends compte qu’il faut encore beaucoup de travail pour que nous arrivions à un vrai spectacle pour les parents. La semaine prochaine on fera plus de séances de travail.

mercredi 16 décembre 2015

Marie semaine du 1er Décembre au 7 Décembre



C’est le début du mois de Décembre. Nous avons commencé à travailler depuis un mois avec la méthode B Onnis. Le mois de Novembre a été chargé en émotion et en événement. Nous avons au cours de ce mois travaillé sur le volume 1 de la méthode B Onnis. Lundi nous avons eu une réunion avec l’ensemble de l’équipe, en présence de la psychologue et de la directrice. Nous avons décidé de changer de volume de la méthode, nous prendrons le volume 2 « les couleurs ». Nous avons une interrogation : les enfants vont-ils adhérer facilement à ce nouvel univers ?

En choisissant de changer de méthode nous voulons éviter de nous répéter et nous voulons faire progresser les enfants de la manière la plus constructive possible.

Jour 1 Mardi 1er Décembre : Le weekend dernier j’ai écouté « les couleurs » chez moi. J’ai lu attentivement le livret et j’ai essayé de mettre en place un programme de travail.  Pour ce premier exercice nous avons décidé de séparer les enfants en deux groupes de 7. Il s’agit d’enfants qui sont en grande section, ils ont trois ans. On branche la chaine, on introduit le Cd et c’est parti.

On déchausse les enfants, dés que la musique démarre ils commencent à se mouvoir séparément. Nous sommes rassurées : les nouvelles musiques fonctionnent bien, les enfants répondent facilement. Pour le premier exercice nous respectons l’ordre de la méthode et nous leurs faisons faire une ronde. Puis comme il est proposé, nous leur faisons faire les pots de peinture, c'est-à-dire de mimer le geste de tremper le pinceau dans un pot de peinture. Cela leur permet d’assouplir leurs bras, leurs hanches et surtout de provoquer des rires et quelques craintes en se plaçant la tête en bas. Fin de la première séance de la semaine.

Jour 2 Jeudi 3 Décembre : Ce matin la directrice de la crèche est venue me voir. Elle m’a annoncé que plusieurs parents avaient évoqué nos exercices avec la méthode. Visiblement le message est passé qu’ il y avait quelque chose d’un peu original qui s’était accompli. Ils aimeraient bien voir tout cela dans le cadre d’un spectacle global. Donc, je dois organiser un petit spectacle de Noel autour de la méthode. J’angoisse aussitôt : il reste moins de trois semaines pour que les enfants puissent s’entrainer. Nous décidons de maintenir, au moins pendant deux semaines, un rythme de deux séances hebdomadaires : on verra après !

On réunit les enfants pour leur séance. On met la musique et on commence un échauffement. Tout en les regardant « travailler » on essaye de mettre en place une première scénographie. On leur demande ensuite d’avancer par deux, en pas chassés puis en faisant des petits sauts. Quand nous claquons des mains ils doivent changer de partenaire et se relancer dans la danse. On essaye de mettre au point une petite chorégraphie pour qu’ils puissent facilement changer de partenaire. Bon, pour l’instant il y a encore du travail. Je prends des notes pour essayer de mettre en formes mes idées pendant que les enfants se bousculent un peu. Nous arrêtons la séance pour mettre un terme à cette bousculade.


Le soir quand les parents viennent récupérer leurs enfants, certains me disent : « alors on va enfin pouvoir découvrir ces fameux exercices que vous leur faites faire ! ». Cela me met juste un bon coup de pression ! 

mardi 8 décembre 2015

Marie semaine 4 du 23 au 30 Novembre


La tension est toujours vive cette semaine. Les mesures de sécurité sont maintenues : la crèche doit rester ouverte le moins longtemps possible et les parents ont moins de temps pour nous amener les enfants. Pour certains parents cela entrainent des problèmes d’emploi du temps et ils doivent parfois bousculer leurs habitudes pour nous amener les enfants dans les temps voulus.
En ce qui concerne la méthode nous avons une réunion le lundi matin, pour ne pas brusquer les enfants nous continuons avec le volume 1 de la méthode « la Savane ». Ils sont habitués à celle-ci et réagissent parfaitement bien, donc on continue avec.

Jour 1 Mardi 10 h : Nous recommençons une nouvelle séance. Les enfants sont réunis dans la pièce, la musique démarre. Tout de suite ils se mettent en position pour l’échauffement. On sent tout de suite qu’ils se sentent beaucoup plus à l’aise que la semaine dernière. La séance d’échauffement des pieds se déroule dans une bonne humeur communicative, les enfants rient, se bousculent un petit peu mais dans une bonne ambiance. Nous remarquons tout de suite les progrès qu’ils ont effectués depuis la semaine dernière. L’échauffement est quelque chose de primordial pour bien effectuer le travail. Nous décidons de refaire l’exercice de spatialisation (exercice 8 et 9 de la méthode) : ils avancent en file indienne en s’accrochant aux épaules des uns et des autres. On met ensuite en place le parcours ou il faut avancer sur une ligne droite en pas chassé ou en courant. On met la musique en fond sonore et aussitôt que nous l’arrêtons il doit aussi s’arrêter. Le résultat est très surprenant : certains enfants, les plus agiles, comprennent directement ; les autres ont plus de mal. Au bout de 20 minutes, on arrête ! Repos pour tout le monde.

Jour 2 jeudi 10 h : Pour cette deuxième séance de la semaine nous avons décidé de réunir tout le groupe ensemble. Ce sera la séance la plus complète : nous allons essayer de faire l’ensemble des exercices que nous avons travaillé. On commence par un petit échauffement, ensuite on travaille les mouvements des pieds. Les enfants sont à l’aise, bien entendu comme il est de rigueur et obligatoire dans la crèche : ils sont déchaussés ou en chaussons. Nous mettons au sol des éléments (cerceaux, cordes …) et c’est parti pour un parcours endiablé ou ils doivent avancer comme ils le veulent / le peuvent au rythme de la musique. Le résultat est étonnant : ils sont beaucoup plus à l’aise avec leur corps ! Quand ils finissent le parcours ils doivent se retrouver par équipe de cinq et ils font la chenille. Quand ils sont dans une chenille, ils commencent à avancer. La tension et l’excitation montent ! Pour les détendre nous leur proposons, dès que la musique s’arrête d’imiter un animal de la Savane. Nous aurons une multitude de Singes et de Lions mais ils s’amusent. A la fin de l’exercice (comme il est conseillé) nous leur demandons de se saluer dans chaque équipe.


Le soir quand les parents viennent les récupérer, beaucoup d’entre eux les accueillent en imitant les animaux qu’ils ont travaillés dans la journée. 

mercredi 2 décembre 2015

Marie semaine 3 du 15 au 21 Novembre



Cette semaine est particulière : les événements tragiques de vendredi ont créé une tension chez les parents qui se ressent chez les enfants. Les parents nous demandent des mesures de sécurité et les enfants voient bien que l’ambiance a changé. Le lundi matin nous avons une réunion avec la psychologue de la crèche : il faut ne rien changer et essayer de développer les exercices physiques pour faire baisser une tension qui monte …. Nous décidons, en accord avec la psychologue et la directrice, de continuer nos exercices sur la méthode et de garder la Savane.

 Jour 1 : Nous décidons le mardi de les séparer en deux groupes. Nous asseyons les enfants au milieu de la salle de travail puis nous lançons la musique. Nous leur demandons de fermer les yeux pour bien se concentrer sur la musique. Puis les enfants se lèvent et là nous organisons un premier exercice : l’échauffement du corps (bras en l’air, accroupis, petits sauts….). Un travail obligatoire qui nous permet de détendre les enfants et de les préparer. Ensuite nous refaisons une séance de pieds avant de refaire une course autours des cerceaux / maisons.

Nous sentons que les enfants sont heureux et contents de se retrouver autour de ces exercices qui leur permettent de se retrouver dans un univers qu’ils connaissent déjà. Mais surtout ils maitrisent beaucoup mieux les différents exercices et trouvent ainsi des facilités avec leurs corps. Le soir quand les parents viennent récupérer leurs enfants à la crèche, ils les trouvent plus détendus et en train d’essayer de refaire les exercices.

Jour 2 : l’atmosphère se détend peu à peu, les parents ont l’air moins stressés malgré les consignes de sécurité qui sont mises en place. Certains parents commencent à évoquer le fait que leurs enfants jouent à dessiner avec leurs pieds ou même font du pas chassé chez eux : c’est plutôt encourageant. Nous expliquons tous les jours à des parents notre démarche et le but de la méthode : le message à l’air de bien prendre !


 Après avoir déchaussé les enfants nous décidons de les mettre ensemble pour cette séance. Nous commençons par les exercices, puis aussitôt après nous attaquons un nouvel élément de la méthode. Nous faisons le « petit train ». Nous essayons d’abord de faire un seul train, puis devant la pagaille et surtout la non productivité, nous faisons trois trains de cinq qui avancent au rythme de la musique. Après nous demandons aux enfants d’avancer individuellement en se laissant porter sur le rythme de la musique mais en le faisant soit en avançant en pas chassé, soit par petits sauts, soit à cloche pied. C’est nous qui indiquons le tempo. C’est très bien mais un peu compliqué pour eux.  

lundi 30 novembre 2015

Marie semaine 2 du 9 au 15 novembre



Pour la deuxième semaine nous allons essayer, tout en gardant le volume 1 « La Savane » de mettre en place une application plus stricte de la méthode pour essayer de profiter pleinement de celle-ci

1er Jour : On rassemble les enfants ensemble. Nous gardons nos deux groupes encore une fois pour cette séance. Les enfants sont bien évidemment déchaussés (c’est obligatoire pour aller dans nos salles de travaux et globalement à la crèche). Ils comprennent que nous allons commencer et aussitôt certains se lèvent et bougent sur eux même, il s’agit de faire un peu « la Police » pour empêcher les débordements. C’est parti ! On fait une ronde avec la musique en fond sonore puis on s’arrête. On fait aussitôt après un petit échauffement corporel. On attaque ensuite le positionnement des pieds, pour cela on reprend la proposition de la méthode avec l’idée que les pieds sont des crayons. Je leur demande de dessiner avec leurs pieds les animaux de la Savane qu’ils connaissent : c’est un succès ! Ils adorent ! Je remarque que certains qui étaient pas ou mal à l’aise au début, se sentent plus habiles avec leurs pieds à la fin de la séance.

2éme Jour : Nous avons décidé de faire quelque chose d’inédit pour nous : rassembler tout les enfants pour une séance qui sera plus longue que d’habitude : ¾ d’heure. Nous déchaussons les enfants et nous mettons la musique. Nous organisons alors une ronde qui va durer plus longtemps que d’habitude. Les enfants sont beaucoup plus énervés et dissipés : ils sont tous ensemble ! Nous les mettons sur plusieurs rangs pour faire les exercices d’échauffements.

Il faut commencer les exercices de motricité : nous organisons l’espace pour les enfants. Nous mettons par terre des cerceaux. Cela doit représenter leurs maisons (comme dans l’exercice 7 de la méthode). Les enfants doivent courir au milieu des cerceaux sans jamais rentrer ou pénétrer dedans. Cela leur apprend le déplacement en agilité. Bien entendu la musique de la méthode est en fond sonore.

Au bout d’un petit instant de pagaille, nous les rassemblons et nous leur montrons comment se déplacer avec différents pas : en pas chassés, en glissant ou en sautillant. Un par un, ils avancent et font des pas différents sur un côté de la salle puis ils doivent repasser au milieu des cerceaux de l’autre côté de la salle en refaisant les pas que ils viennent de faire. Pour la majorité d’entre eux c’est un vrai succès et nous commençons à voir de vrais progrès. La séance a été longue et un peu de repos est bien mérité.


dimanche 29 novembre 2015

Marie puericultrice, semaine 1 : du 2 au 8 Novembre :



C’est le grand jour ou plutôt la grande semaine ! Avec  l’équipe on s’est réunit le vendredi précédent pour voir comment nous allions nous organiser. Nous avons décidé de faire deux séances par semaine avec deux groupes d’enfants. La section compte 14 enfants ce sera donc deux groupes de sept. Cela se déroulera le matin respectivement à 10 h et 10 h 30 pour commencer. Notre expérience nous a montré que les enfants sont beaucoup plus réceptifs le matin.

1 er matin : Nous répartissons les enfants en deux groupes. Nous avons laissé se faire les affinités, le résultat est que nous avons un groupe avec une majorité de filles et un groupe de garçons. Après une première écoute nous avons décidé de commencer par le volume 1 « la Savane ». Les enfants s’assoient en cercle et je passe la méthode. Ils écoutent sagement, un peu comme une histoire, le début du disque. Je leur demande de se lever et de faire une ronde comme proposé sur le livret. Je remarque tout de suite que la musique les accroche, c’est parfait pour eux. Ils font la ronde avec plaisir et quand il faut tourner, certains choisissent de continuer à tourner ensemble mais trois d’entre eux (les garçons !) tournent sur eux même.
Nous cherchons dans cette première séance une vraie cohésion de groupe, je pense que nous y sommes arrivés. On leur demande de se rasseoir, une ½ heure est passée, c’est suffisant pour capter leur attention


2 éme matin : Cette fois c’est beaucoup plus facile, nous connaissons la méthode, nous savons comment répartir les groupes et eux même sont plus à l’aise. Je lance la musique et aussitôt ils se mettent debout et se mettent aussitôt à danser sur eux même. Leur réaction est plutôt normale. Je passe à la suite, en prenant des libertés par rapport à la méthode : nous avons décidé de leur demander d’imiter un cri d’animal de la savane puis de le mimer. Ils réagissent en imitant principalement trois animaux : le Lion, le Singe et l’Eléphant. C’est assez logique, il s’agit de trois animaux qui sont très présents dans l’imaginaire des enfants. Nous voyons comment ils se déplacent et comment ils imitent les animaux. Rapidement la salle se transforme en une énorme cacophonie et ensuite  dans une légère bousculade. On arrête la séance pour aujourd’hui. Le lendemain des parents m’indiquent que certains ont imité les animaux le soir à la maison. 

samedi 28 novembre 2015

PRESENTATION DE MARIE, PUERICULTRICE A PARIS 18


Bonjour,

Je m’appelle Marie, j’ai 35 ans, je suis mariée et j’ai deux enfants de 7 ans et 10 mois. Je suis puéricultrice en crèche depuis trois ans. Auparavant,  je m’occupais déjà d’enfants mais à domicile pour des particuliers. J’adore les enfants et depuis toujours j’ai voulu travailler avec la petite enfance. J’ai décidé naturellement d’aller travailler en crèche à Paris 18 ème. Je suis en charge d’enfants en dernière année de crèche (nés en 2013 pour la plupart) qui viennent d’horizons très variés tant sur le plan social que culturel.

J’ai connu la méthode B Onnis par une de mes collègues qui connaissait une institutrice de maternelle qui s’en servait elle même pour ses élèves. Je me suis renseignée et j’ai eu un contact rapidement. Mon idée est de proposer de raconter les différentes séances que j’ai avec les enfants autour de la méthode semaine après semaine.


Vous pourrez suivre les progrès et les avancées de la méthode chez les enfants toutes les semaines. 

jeudi 8 octobre 2015

Entretien avec Sophie, étudiante pour devenir professeur des écoles



Bonjour présentez-vous ?

Je m’appelle Sophie j’ai 20 ans dans deux semaines et je suis étudiante en deuxième année d’université à Paris pour devenir professeur des écoles. Cela fait quelques années que je veux devenir maitresse. Je me suis toujours beaucoup occupée d’enfants depuis mon adolescence, c’est presque… non c’est une vocation !

Comment avez connu la méthode B Onnis ?

Dans le cadre de ma première année d’étude, j’ai été amenée à faire un stage dans une école maternelle dans le 17 ème arrondissement de Paris. Ma maitresse référente se servait de la méthode, je l’ai découverte comme cela.

Et alors ?         
                                                                        
J’ai trouvé cette méthode totalement performante, vraiment intéressante. J’ai trouvé que cela amenait un vrai plus dans le cadre de mes études.  J’ai demandé où je pouvais la trouver sur internet, et des utilisatrices m’ont indiqué votre site.

Qu’est ce qui vous a séduit en premier dans la méthode ?

Sa facilité d’approche : n’importe quelle personne qui a un peu de pédagogie peu facilement la mettre en place avec des enfants. Il suffit juste d’écouter les directives de la voix off, dont les consignes sont expliquées sur le livret joint à la méthode. Ensuite, c’est son univers, la façon qu’elle a de mettre en scène des animaux, des bateaux ou des couleurs ! Des éléments qui sont forcément très présents dans le monde des enfants.

Comment avez-vous travaillé avec ?

La professeur des écoles avec qui j’étais, mettait en place un système d’atelier. Elle avait créé plusieurs groupes de 5 à 7 enfants. Chaque groupe travaillait sur une méthode différente et ainsi ils pouvaient se créer des univers bien à eux. Je crois que le but était de créer une vraie émulation entre les enfants et voir s’ils pouvaient comparer entre eux leurs univers.

Le résultat ?

J’ai le souvenir d’un petit garçon qui était assez en retrait des autres, il avait du mal visiblement à s’intégrer au groupe et à la classe. Il était visiblement assez troublé par l’école et tout ce changement brutal. Avec cette méthode, il a pu s’extérioriser et vraiment participer au jeu avec les autres. Je pense que c’est un outil important pour la socialisation des enfants.

Vous avez suivi toutes les  recommandations sur le livret ?

Bien sur que non, la méthode est assez ouverte pour pouvoir créer son propre environnement,  nous avons, j’ai pu, travailler comme j’avais envie.

Quelles ont été les répercussions dans le cadre de vos études ?

Forcément entre étudiants, nous échangeons beaucoup sur nos expériences et sur les différentes situations que nous avons rencontrées. J’ai évidemment évoqué la méthode B Onnis ! Cela a donné des idées à certains qui sont allés voir sur le site et qui ont vu par eux même. J’ai eu des questions donc je pense que cela a intéressé mes camarades.

Un dernier mot pour la méthode B Onnis ?


Oui, je tiens à dire que le métier de maitresse en école maternelle devient de plus en plus complet, on nous demande de plus en plus de choses : notamment d’aider les enfants à se mouvoir ou à s’intégrer en société. Je pense que la méthode B Onnis est parfaite pour ce type d’évolution et j’imagine qu’à l’avenir, elle va encore se développer. En tout cas, dans mon cas, je vais l’intégrer dans mon futur poste. 

vendredi 25 septembre 2015

TEMOIGNAGE DE MARIE, PUERICULTRICE A PARIS 18 EME



Bonjour,

Je m’appelle Marie et je suis auxiliaire puéricultrice dans une crèche à Paris dans le 18 éme. J’ai 37 ans, je suis mariée et j’ai deux enfants. Mon parcours est assez classique : j’ai voulu devenir institutrice mais j’ai raté l’examen. Désireuse de travailler avec des enfants et plus particulièrement dans le secteur de la petite enfance je suis devenue « nounou » à domicile. Mais j’ai été déçue assez rapidement. Après une période de chômage, on m’a proposé de travailler dans une crèche municipale à Paris : j’y suis depuis maintenant trois ans.

Comme je vous l’ai indiqué, j’ai connu la méthode B Onnis par une amie qui travaille aussi dans la petite enfance et qui cherche tout le temps sur internet des nouveautés. Un jour, c’était en mai l’année dernière, elle m’a prêté deux volumes de la méthode (le volume 2 et 3): j’ai aussitôt adhéré.

Notre métier n’est pas seulement de garder des enfants mais aussi de mettre en place autour d’eux des structures et des ateliers qui les aident dans leur apprentissage de leur corps et plus particulièrement la mobilité. Nous sommes en perpétuelle recherche de nouveaux outils ou de nouveaux ateliers pour faire des exercices qui les aident.

J’ai trouvé la méthode dans son approche, très originale : ce mélange entre la musique et des exercices est parfait pour capter l’attention des enfants en bas âge. Cela permet de les faire adhérer à un univers et leur offrir la possibilité de progresser en motricité. Nous avons commencé avec l’univers des bateaux et des marins. C’était l’été et certains enfants allaient partir à la plage ou à la mer, il fallait donc juste les projeter dans cet univers pour qu’aussitôt ils soient captivés et adhèrent au jeu que j’avais mis en place. Pour bien travailler et optimiser la méthode, nous avons organisé l’exercice par petit groupes de cinq enfants, en essayant de respecter les tranches d’âges, mois par mois. Nous avons travaillé avec des enfants qui ont plus de 24 mois. Avant, je pense que c’est trop tôt.

Avec ce système original nous avons pu constater des progrès vraiment intéressants et importants. Dès le départ, ils sont rentrés dans le jeu et assez rapidement ils ont commencé à bouger en cadence. A certains moments de l’exercice ils étaient presque en train de danser. Je pense que la musique qui accompagne la méthode est vraiment  adaptée et permet de bien travailler avec des enfants de cet âge.

Pour la rentrée, je me suis procurée le volume 1 de la méthode et je pense attaquer assez rapidement avec les animaux. C’est parfait parce que depuis la première année de crèche, on leur lit des histoires avec des sons d’animaux. Je vous tiendrai au courant des progrès ! .

mercredi 17 juin 2015

TEMOIGNAGE D’ELISA PROFESSEUR DES ECOLES EN GRANDE SECTION DE MATERNELLE :



Bonjour,

Suite à notre premier entretien, et comme convenu, je vous envoie un petit bilan de un an de travail avec la méthode B Onnis.

J’ai commencé à travailler avec la méthode B Onnis à la fin du mois de septembre. Une de mes amies me l’avait conseillée, en mettant en avant la musique et la danse. Je me suis procurée un volume, « les couleurs » puis je me suis lancée avec deux séances par semaine.

Dés le début, j’ai été voir sur internet les vidéos mises en ligne et essayé de comprendre au mieux la méthode. Je me suis aussi beaucoup servie des points dans le livret pour développer mon cours. Dès le début j’ai trouvé que mes élèves répondaient bien, la méthode leur permettait de se sentir très à l’aise et leur ouvrait des univers bien à eux.

Les premiers résultats se sont faits très rapidement sentir ils ont tout de suite adhéré à la méthode et les progrès ont été réellement importants. Ils ont été de plus en plus à l’aise. Je dois dire que la musique a beaucoup aidé.

A Noël, nous devions faire un petit spectacle pour les parents. J’ai décidé de monter ce petit spectacle autour de la méthode. Cela a été un vrai succès, les enfants ont vraiment fait du bon travail.

En Janvier, au moment des évènements, la tension était palpable. Je me suis beaucoup servie de la méthode pour calmer et détendre les enfants. J’ai développé encore plus la technique et ses spécificités. Peu à peu je me suis aperçue que nous avions développé une vraie chorégraphie  autour de la méthode.

A la demande des enfants qui voulaient aller plus loin, j’ai décidé de travailler sur un décor et des costumes. Cela a permis de faire des travaux manuels en créant des petits ateliers de peinture et de création de costumes. En partant de la méthode nous avons monté un vrai spectacle pour la fin de l’année. Le samedi 27 juin, nous allons montrer aux parents toutes les subtilités de la méthode et surtout les progrès que les enfants ont fait.

Si je peux, je vous ferais parvenir des photos et des films du spectacle de fin d’année.

Merci encore pour la méthode et l’intérêt que vous avez porté à mon travail. Encore une fois je recommande la méthode à toutes les maitresses. 

dimanche 3 mai 2015

RENCONTRE AVEC BERNADETTE AUXILIAIRE PUÉRICULTRICE EN CRÈCHE PARENTALE



Bonjour, présentez vous ?

Je m’appelle Bernadette, j’ai 32 ans et je travaille dans une crèche parentale à Bagneux en région Parisienne.

Avant de parler de la méthode B Onnis, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est une crèche parentale ?

Il y a plusieurs types de crèche, privée, publique, associative… Une crèche parentale est un système de garde d’enfants ou les parents sont en partie responsables de la bonne marche d’un point de vu logistique. Chaque parent doit au minimum venir une journée ou deux  par mois à la crèche et ils sont chargés de faire les courses, la cuisine, d’aider les puéricultrices dans leur travail au quotidien. Ils doivent aussi faire le ménage tous les week-ends et ils se réunissent plusieurs fois par mois pour prendre des décisions concernant la bonne marche de la crèche. C’est donc un véritable investissement de temps chez les parents !

Mais les parents ont un encadrement avec des professionnels de la petite enfance ?

Bien sur, il y a des professionnels, dont moi, qui sommes chargés des tâches « habituelles » et les parents qui se chargent de l’intendance. Il faut aussi ajouter que les parents ont un rôle déterminant puisque ils animent des ateliers et en plus il y a une commission qui est chargée d’examiner les dossiers des nouveaux arrivants. Il faut bien comprendre que rentrer dans une crèche comme la notre c’est accepter un certain nombre de règles et principes, parfois un peu lourds.

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ?

Par la mère de un des enfants qui est institutrice. Elle connaissait cette méthode et travaillait avec ses élèves pour un spectacle de Noël. Au cours d’une nos nombreuses réunion, elle nous a parlé de cette méthode. Nous l’avons essayé et cela a fonctionné pour les enfants en dernière année de crèche. Pour les autres, ils sont trop petits.

C’était avec quel volume ?

C’était celui qui parlait des bateaux (Ndr, le vol3). L’univers de la mer est une idée formidable et évidente pour des enfants.

Ils sont nombreux à participer aux exercices ?

Nous avons 7 enfants en dernières sections. Ils commencent à bien connaitre la méthode. Nous avons suivi au mieux les indications mais tout en nous gardant un espace de liberté.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Notre principal problème par rapport à cette méthode est la place !

La place ?!

Oui, notre espace pour travailler est relativement petit. Cette méthode nécessite pour la motricité de l’espace pour que les enfants puissent se mouvoir et pour nous c’est un peu compliqué. Nous devons pousser les meubles et les jeux mais ça va.

Comment sont les réactions des enfants par rapport à la méthode ?

Très bonnes, ils adorent se bouger sur des rythmes maritimes ! Trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi) nous faisons une séance.

Quelle est la réaction des parents ?

Très bonne aussi ! Comme je vous l’ai expliqué la plupart de nos actions et de notre travail se fait sous le contrôle des parents qui votent pour la mise en place d’ateliers. Votre méthode a été approuvée par la majorité des parents.

Quels sont les résultats ?

Excellent, les enfants adorent la méthode ! Personnellement j’adore l’idée d’apprendre à se mouvoir dans un univers qui leur est dédié.

Un dernier mot pour la fin, une question ?


Non, pas vraiment ! Juste je voudrais que l’on parle un peu plus des crèches parentales et de ce système vraiment original où les parents sont vraiment intégrés au programme et à la vie quotidienne. 

mercredi 1 avril 2015

RENCONTRE AVEC CHRISTIAN : MAITRE EN MOYENNE SECTION



Bonjours, présentez-vous ?

Je m’appelle Christian, j’ai un certain âge, je suis maitre d’école en moyenne section dans une école maternelle à Paris. Je suis marié.

C’est la première fois que nous avons un entretien avec un maitre, surtout en école maternelle.

C’est bizarre, tout le monde me fait la même réflexion. Il y a beaucoup de maitre, assez peu en maternelle, je l’admets mais en élémentaire il y en a beaucoup ! D’ailleurs dans le temps la plupart des enseignants en primaire étaient des hommes, il y a qu’à lire Pagnol !

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ?

Par vous, tout simplement ! Nous sommes amis sur Facebook, cela m’a intrigué, je suis allé voir et j’ai trouvé cette méthode vraiment intéressante : la musique, les thèmes… Tout me paraissait allez dans le sens ou je voulais aller avec mes élèves. J’ai adoré le volume sur la mer, je suis originaire de Bretagne (du Finistère) et cela me rappelle mon enfance.

Comment qualifieriez-vous la méthode B Onnis ?

 Originale, surprenante et intéressante !

Développons si vous voulez bien ?

Originale parce que j’ai trouvé que les costumes et surtout la musique qui était proposée était vraiment bien adaptée pour des enfants. Surprenante avec tout ses univers  et la manière qu’ils ont  de se mettre ensemble. Intéressante car c’est une vision nouvelle et progressive de la psycho motricité. Avec cette méthode nous ne sommes pas dans un  « moule » académique, les enfants peuvent trouver un espace pour s’exprimer tout en restant dans un cadre précis. C’est du moins me semble t’il votre proposition.

Comment cela se passe au quotidien ?

Dans le cadre de la moyenne section, nous devons faire un peu de sports tous les jours ou une activité physique : c’est très important pour les enfants à cet âge. Deux fois par semaine : le mardi et le vendredi je crée un parcours dans le préau avec des outils et à partir de là je lance la musique et aussitôt les enfants se mettent en place pour la leçon.

Avec quel volume de la méthode vous travaillez ?

Celui qui met en scène les bateaux et la mer. C’est parfait, avec les tapis de sol de gymnastique, nous pouvons simuler des bateaux. Ils courent d’un bateau à l’autre : c’est super ! Vraiment, j’adore !   C’est parfait pour des enfants de moyenne section. En même temps avec les beaux jours qui arrivent nous allons pouvoir même aller dans la cour et pourquoi faire un décor avec vraiment de l’eau ?

Avez-vous vu des résultats ?

Oui ! Je dis oui tout de suite car j’ai vraiment vu des changements dans la manière de se comporter, de se déplacer et même de s’affirmer. Ils ont un rapport à l’espace particulièrement plus développé et  plus « mature ». Je ne dis pas que c’est la méthode B Onnis qui est la seule responsable mais cela a du aider. C’est sur !

Avez-vous des projets précis avec la méthode ?

Vous parlez de spectacle pour la fin de l’année ? Je réfléchis à cela en ce moment, pourquoi pas ? Mais nous ne savons pas encore si nous allons faire un spectacle de fin d’année en raison de restrictions pour la sécurité. Ce qui est sur c’est que beaucoup d’enfants en ont parlé à leurs parents qui nous ont demandé de montrer en quoi cela consistait. Je pense organiser quelque chose à la fin de l’année mais uniquement pour les parents de ma classe et non devant toute l’école.

Conseilleriez-vous la méthode ?

Oui, bien sur, c’est vraiment adaptée aux enfants avec des univers qui leurs sont familiers. Et puis ils font de vrais progrès. C’est vraiment bien !

Avez-vous une question particulière pour Bernadette Onnis ?
Non, plutôt une suggestion, ne serait ce pas intéressant de travailler avec des thèmes qui font partis des grands projets des écoles ? Par exemple à Paris le projet est le recyclage et le tri. Ce serait vraiment parfait, on pourrait faire des choses vraiment bien.


vendredi 20 mars 2015

RENCONTRE AVEC VANESSA AUXILIAIRE PUERICULTRICE DANS LE CANTAL



Bonjour, présentez-vous ?

Je m’appelle Vanessa, j’ai 31 ans, je vis maritalement et j’ai un enfant avec mon compagnon. J’habite dans le Cantal et je travaille dans une crèche municipale à Aurillac. Depuis toujours je voulais travailler avec des enfants en bas âge, j’ai raté le concours d’institutrice et donc j’ai passé le diplôme pour devenir puéricultrice. Mon objectif est de devenir directrice de crèche, je travaille tout les soirs pour cela.
Présentez-nous votre crèche ?

C’est une crèche municipale avec trois sections : grands, moyens et petits. Il y a 42 berceaux, c’est donc une crèche importante !

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ?

Comme je vous l’ai indiqué j’essaye de devenir Directrice, c’est mon objectif et mon projet professionnel. Je passe beaucoup de temps sur internet à chercher des nouveautés pour aider les enfants. Sur un forum j’ai lu plusieurs messages sur la méthode B Onnis, il y avait un lien pour aller sur le site. Je suis allée voir et comme ça j’ai pu découvrir la méthode !

Qu’est ce qui vous a séduit dans la méthode ?

En premier c’est la musique ! Tous les enfants sont réceptifs à ces jolies mélodies et des comptines. Nous, par exemple, on met de la musique en continue dans les sections ! Ensuite j’ai trouvé que c’était une méthode innovante par rapport à des enfants en bas âge, ils peuvent vraiment s’épanouir dans un cadre assez bien défini : la musique et le thème sont bien présents mais sans être trop rigoureux. C’est aussi une méthode qui leur apprend à travailler en groupe et à respecter l’autre. C’est très important de savoir se mouvoir en groupe.

Comment l’utilisez-vous ?

C’est simple, plusieurs fois dans la semaine, généralement le matin, nous regroupons les enfants, et nous lançons la musique. Ils se mettent aussitôt en place et c’est parti. Ils connaissent parfaitement la musique «les petits bateaux » (Le vol3 de la méthode) et ils se mettent à mimer la scène aussitôt. Ils se placent là ou nous leur avons dit de se mettre.

Avez-vous vu des résultats concrets ? Si oui lesquels ?

Evidemment que nous avons des résultats concrets sinon nous aurions arrêté depuis longtemps votre méthode ! Le plus important dans une dernière année de crèche c’est de bien être préparé à rentrer à l’école. Cela veut dire qu’ils doivent avoir acquis quelques notions. La mobilité, la motricité et le groupe en font partie. Cette méthode nous permet de réunir les trois ensembles. Cela est un gain de temps et de travail pour nous !
Avez-vous l’intention d’en faire un spectacle global pour la fin de l’année ?

Non absolument pas ! Nous sommes dans une crèche et pas dans une école, ils sont trop petits pour faire un spectacle ! Nous nous servons de la méthode comme un exercice de motricité et seulement de motricité.

Conseilleriez-vous la méthode ?

Bien sur, c’est une méthode innovante, pratique et ludique. Je pense que toute personne qui travaille avec des enfants dans le cadre de la maternelle et de la petite enfance devrait pouvoir l’essayer. D’ailleurs j’ai lu sur un forum sur internet que des maitresses la conseillaient !

Avez-vous un message pour Bernadette Onnis ?


A quand la suite ? 

samedi 7 mars 2015

RENCONTRE AVEC VERONIQUE, INSTITUTRICE A L’ILE DE LA REUNION




Présentez vous et présentez votre école

 Je m'appelle Véronique, je suis enseignante à l'île de La Réunion. J'ai une classe de Moyenne Section. Mon école est une école maternelle, elle se situe à Saint Pierre au sud de l'île. Le quartier est assez défavorisé, on est classé REP plus. Il y a 8 classes : une classe passerelle, une TPS/PS, 2 PS, 1 MS, 1M/GS et 2 GS.

Comment avez vous connu la méthode b Onnis?

 Il y a un an je n'avais aucune idée de ce que j'allais proposer comme spectacle de fin d'année et en cherchant sur internet j'ai découvert par hasard une vidéo du spectacle sur les couleurs (le Vol 2 de la méthode Ndr). J'ai trouvé ça très beau. Comme la bande son était mauvaise, j'ai commandé le CD sur le site et depuis je travaille une bonne partie de l'année avec le CD, pas seulement pour préparer un spectacle mais pour apprendre aux élèves à évoluer sur les musiques.

Comment la qualifieriez-vous par rapport à d'autre méthode?

 Votre méthode est structurée et progressive. Elle permet facilement aux enfants de découvrir par eux mêmes les façons d'évoluer et de créer. Elle est motivante : elle donne envie. Les chansons et les musiques y sont attrayantes.

 Comment l’utilisez-vous dans le cadre de votre classe ?

A raison d'une ou 2 fois par semaines, en salle de motricité.  Les enfants écoutent d'abord la musique et ils cherchent ensuite une ou plusieurs façons de se déplacer sur cette musique. Nous travaillons progressivement en suivant les plages du cd. A la séance suivante on fait un rappel de ce qu'on a fait et proposé à la séance précédente. On "révise" et on passe à l'étape suivante. Les enfants savent qu'en fin d'année ils devront proposer un spectacle et que leur travail de recherche actuel servira à présenter un produit final.
Avez-vous vu des résultats concrets ? Si oui lesquels ?
Je suis contente de ce que les enfants fassent des propositions et qu’ils y prennent du plaisir. Ils ont hâte de danser devant leurs parents. Ils sont de plus en plus à l'aise pour évoluer, ils n'ont plus peur de montrer ce qu'ils savent faire. Ils arrivent à se remémorer ce qu'ils ont fait les séances précédentes.

Pouvez-vous nous présenter votre spectacle de fin d'année créé avec la méthode ?

Quand je l'aurai terminé.

Conseilleriez-vous la méthode ?

Je conseillerai vivement la méthode aux enseignants  c'est une aide indispensable

Avez-vous une question particulière pour Bernadette Onnis ?

 A quand le prochain CD?

vendredi 27 février 2015

Rencontre avec Martine, assistante maternelle à domicile



Bonjour, présentez vous ?

Je m’appelle Martine, je suis assistante maternelle à domicile, c'est-à-dire chez moi. Je m’occupe de trois enfants à Rosny sous bois (93) en banlieue Parisienne. J’exerce ce métier depuis plus de 15 ans et j’adore cela. On peut dire que je suis une Nounou.

Comment avez découvert la méthode B Onnis ?

Je suis assez « accro » à internet. Je surfe énormément pour essayer de trouver de nouveaux outils pour m’aider dans mon travail quotidien avec les enfants. J’ai trouvé la méthode B Onnis, j’ai beaucoup lu sur le site en quoi cela consistait  et j’ai essayé à mon tour avec les enfants dont j’ai la garde. Cela a fonctionné assez bien. Je dois aussi préciser que dans ma résidence nous sommes trois nounous avec des enfants du même âge, nous nous retrouvons souvent au jardin le matin et l’après midi. Forcément nous échangeons beaucoup et je leur ai parlé de cette nouvelle méthode. Nous avons décidé de la mettre en commun pour aider au développement des enfants dont nous avons la garde.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est facile : nous sommes quatre, nous avons la responsabilité d’enfants que nous gardons toute la journée et d’autres qui viennent juste de rentrer à l’école et que nous allons chercher à 16 h 30. Ces enfants ont besoin d’un accompagnement spécifique, d’une attention appropriée. Nous cherchons à mettre en commun nos activités pour pouvoir essayer des choses différentes que ce que l’on peut trouver habituellement.
Et que vous a apporté la méthode B Onnis ?

Plusieurs choses différentes mais vraiment complémentaires. Nous avons vraiment essayé d’adapter la méthode à notre environnement, aux aspirations des enfants et à nos besoins. Tout d’abord cette méthode, si j’ai bien lu, est issue d’un cours de danse et elle est proposée principalement aux écoles, deux types de lieux qui ont de la surface et  un encadrement important. Nous, avec mes copines (les autres Nounous), nous avons adapté nos surfaces qui sont plus petites pour les exercices. Mais nous avons aussi totalement adapté l’espace de jeu des enfants à la méthode.

Vous avez construit un lieu pour la méthode ?

Pas vraiment, mais nous avons commencé à faire travailler les enfants sur les bateaux (le vol 3 de la méthode). Nous leur avons donc proposé de créer un décor spécifique autours de la mer et des bateaux que nous pouvons déployer quand nous attaquons la méthode. Les enfants de 2/4 ans ont dessiné et peint en bleu des panneaux en carton pour faire la mer. Nous avons ensuite demandé aux parents des marinières puis nous les avons déguisés en  marins. Une fois qu’ils étaient dans un univers dédié les choses ont été beaucoup plus simples.
C'est-à-dire ?

Je pense qu’en procédant ainsi vous mettez les enfants en situation, ils sont donc beaucoup plus réceptifs pour la mise en route de la méthode : ils sont dans une histoire ! A partir de là nous appliquons la méthode en suivant en partie les instructions sur le livret. Encore une fois nous ne sommes pas des maitresses ou des professeurs de danse mais des Nounous qui essayons juste de bien faire leur travail et qui cherchons des activités pour les enfants les plus grands que nous gardons le mercredi après midi, donc peut être que nous n’appliquons à la lettre les instructions mais nous essayons de faire de notre mieux. C’est le mercredi  que nous « jouons » avec la méthode.

« Jouons » ?

Oui bien sur, même si derrière la méthode se cache des objectifs de motricité, il est important pour nous que pour les enfants cela reste un jeu. Donc on se prépare, on installe la pièce et on met la musique. Naturellement les enfants prennent place et aussitôt ils attaquent les exercices, sous l’œil des plus petits, qui eux sont au spectacle. Bien entendu nous avons limité certains exercices faute de places.

Quels sont les résultats ?

Nous avons expliqué aux parents ce que nous faisions. Ils ont compris et trouvé cela très bien, surtout que certains d’entre eux (deux petites sections que moi et une de mes  amie avons la garde le soir et le mercredi après midi) ont visiblement fait de gros progrès de motricité et semblent évoluer bien mieux maintenant (c’est ce que ont déclaré les maitresses d’écoles aux parents). Pour les autres les progrès sont moins sensibles mais ils sont réguliers. Mais plus que une simple méthode de motricité, il s’agit d’un moyen qui nous a permis de créer une activité intéressante et constructive. Vraiment super !

Depuis quand appliquez vous la méthode ?

Un peu avant Noel et je continue tout les mercredis après midi à l’appliquer. C’est une sorte d’activité annexe qui ouvre des perspectives. Avec cette méthode que tout le monde peut adapter chez soi, nous avons l’impression moi et les autres Nounous de bien faire notre travail, de ne pas être uniquement des gentilles dames qui sont là pour garder des enfants et leur faire à déjeuner ou leur servir leur gouter, c’est un outil important qui nous ouvre des perspectives.

Un mot pour la fin ?


Heu je ne sais pas… Au revoir, ca va comme fin non ? 

samedi 14 février 2015

RENCONTRE AVEC ISABELLE, INSTITUTRICE EN MATERNELLE A BRUXELLES



Présentez vous et présentez votre école

Je m’appelle Isabelle, j’ai un peu plus de quarante ans, je suis Belge et j’habite à Bruxelles avec mon mari et mes deux enfants de 15 et 13 ans. Je suis institutrice dans une école maternelle depuis 6 ans. Je tiens à préciser qu’en tant que Belge je me définis non en tant que Flamande ou Wallonne mais en tant que Bruxelloise. C’est extrêmement important pour moi, j’ai vraiment du mal avec tout ces clivages même si je suis Francophone. Je m’occupe d’une classe de deuxième année de maternelle, c'est-à-dire des enfants qui sont nées en 2011.

Comment avez vous connu la méthode b Onnis?

C’est un ami qui m’en a parlé ! Il est Français et il connaissait la méthode. Je l’ai tout de suite trouvé très originale, se servir ainsi d’éléments qui intéressent naturellement les enfants me semble très pertinent. Il faut dire qu’en Belgique nous n’avons pas beaucoup de méthode de ce type, ce qui est bien dommage !

Comment la qualifieriez-vous par rapport à d'autre méthode?

Je viens de vous le signaler : très complète ! Cette méthode est un tout : elle offre une vision complète et globale des besoins que peuvent avoir des enfants de cet âge, tout en tenant compte de leurs aspirations naturelles. Moi, cette méthode me semble globale. Elle offre vraiment des atouts. Je dois avouer que pour l’instant je n’ai travaillé que sur le volume 1 (la Savane).

Comment l’utilisez-vous dans le cadre de votre classe ?

C’est une sorte de rituel, d’exercices quotidiens. Tout les matins je fais le silence, aussitôt après je mets la musique de la méthode en marche et aussitôt les enfants prennent place naturellement dans les exercices, ce qui fait que pour eux cela ressemble à un jeu. Ils se mettent d’ailleurs tout de suite à imiter des cris d’animaux. Je ne sais pas comment cela peut se passer ailleurs mais comme ça ils peuvent vraiment se croire dans la jungle.

Avez-vous vu des résultats ?

Bien sur que j’en ai vu, je constate tout les jours des progrès dans leurs façons de se déplacer, de se mouvoir, de bouger et même de garder le rythme de la musique. C’est une méthode, d’après ce que j’ai lu sur le site, qui doit permettre aux enfants de mieux bouger, de mieux se déplacer, de mieux se sentir dans l’espace.
A cet âge c’est capital ! Cette façon de travailler, les aident vraiment. Je tiens à préciser qu’au début je suis allée visionner les vidéos sur internet et que cela m’a permis de mieux appréhender la technique.
Je veux aussi préciser que j’ai lu dans les conseils de Bernadette Onnis qu’elle encourageait à raconter aux enfants l’histoire avant de commencer le travail. J’ai appliqué son conseil et cela m’a beaucoup aidé. A partir du moment où ils sont dans l’histoire et ils connaissent la trame c’est beaucoup plus facile de les intéresser. 

 Vous conseillez donc la méthode ?
Bien sur que je la conseille, d’ailleurs avant de vous répondre j’ai lu les entretiens des autres maîtresses, je trouve cela dommage que l’on ne reste que sur un plan scolaire !

C'est-à-dire ?

Moi je trouverais cela très bien si cette méthode était appliquée par des parents à la maison. Il suffit juste de l’avoir à la maison, je pense que cela aiderait les enfants à faire des progrès ! Je suis sur que les parents adhéreraient ! Il faut parfois pousser les portes de l’école et des différentes entités.

Avez-vous un message pour Bernadette Onnis ?


J’aurai trois mots : bravo, merci et encore !