Nous avons lancé il y a quelques semaines un appel pour que des maîtresses qui utilisent la méthode B Onnis
viennent nous parler de leurs expériences par rapport à cette méthode. Pour la
première fois nous avons rencontré une auxiliaire puéricultrice qui travaille
dans une crèche de Paris. Son témoignage est passionnant et propose une autre
vision de la méthode.
Bonjour, présentez-vous ?
Je m’appelle Nadège j’ai 32 ans,
célibataire sans enfants et je travaille depuis huit ans comme auxiliaire
puéricultrice dans une crèche de Paris ou je suis en poste depuis deux ans.
Avant j’ai travaillé dans plusieurs autres crèches mais toujours à Paris.
Quel âge ont les enfants dont vous vous occupez ?
Il s’agit d’enfants qui sont nés
en 2012, donc qui ont presque trois ans et qui s’apprête à rentrer à l’école en
maternelle.
Comment avez-vous découvert la méthode B Onnis ?
Ma sœur ainée est institutrice,
elle a entendu parler de la méthode par une collègue de travail. Elle a étudié
la méthode, puis elle m’en a parlé en me disant que cela pouvait m’aider dans
mon travail. J’ai été voir le site (www.lamethodebonnis.com) et j’ai décidé
d’en parler à la crèche et on s’est lancées.
Comment appréhender la méthode avec des enfants si jeunes ?
Nous ne sommes pas du tout dans
la même configuration qu’une école maternelle : les enfants sont très
jeunes, ils commencent juste à découvrir toute leurs possibilités. De plus nous
sommes beaucoup plus nombreuses pour nous occuper des enfants qu’une maîtresse
d’école, en moyenne j’ai un groupe de six enfants avec moi. Notre rôle et notre
fonction vont beaucoup plus loin qu’une simple garderie
comme trop souvent les gens le croient.
C'est-à-dire ?
Nous sommes là pour les aider à
développer leur corps, leur sens et leur motricité. Tout cela se passe par des
formes de jeux, bien souvent avec un fond musical qui est adapté. Dans ce cadre là, la méthode B Onnis est
adaptée à notre travail. Les enfants apprennent à courir, sauter, ramper dans
un monde imaginaire.
Avec quel volume travaillé vous ?
Avec le volume sur la jungle avec
les animaux (ndr : La Savane). Les enfants sont très sensibles aux animaux
et à leurs cris. Je sais bien que derrière cette méthode se cache beaucoup
d’enjeux : notamment sur la motricité et cela nous aide pour les exercices
physiques. On peut faire des rondes, bouger au sol ou encore faire des
mouvements avec les bras et les jambes.
D’accord mais on pourrait penser que la méthode n’a pas été conçue pour
des enfants aussi jeunes ?
J’ai lu les entretiens des
maitresses. Elles disent toutes la même chose : on peut appliquer la
méthode comme on le veut et c’est à nous, les éducateurs, de nous adapter. Moi
par exemple j’apprécie beaucoup la musique qui accompagne les exercices. Elle
est très « chouette », les enfants adorent ! Quand ils
reconnaissent la musique, les enfants se mettent aussitôt à faire une ronde
puis à se déplacer dans la salle et à bouger comme il faut.
Les enfants font ils des progrès avec cette méthode ?
Oui, forcément quand vous
appliquez une méthode comme celle là vous obtenez des résultats : les
enfants se sentent plus à l’aise avec certains mouvements et bougent mieux en
rythme. Certains parents nous ont expliqué que leurs enfants bougeaient
différemment et réagissaient à certains sons.
Avez-vous quelque chose à ajouter pour finir ?
Rien, ah si : j’adore mon
métier, j’adore m’occuper d’enfants en bas âge et j’aimerais que la méthode B
Onnis soit plus développée dans les crèches. Je pense que ce serait vraiment
bien et positif pour tout le monde.
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