vendredi 16 janvier 2015

RENCONTRE AVEC NADEGE AUXILIAIRE PUÉRICULTRICE EN CRÈCHE MUNICIPALE A PARIS



Nous avons lancé il y a quelques semaines un appel pour que des maîtresses qui utilisent la méthode B Onnis viennent nous parler de leurs expériences par rapport à cette méthode. Pour la première fois nous avons rencontré une auxiliaire puéricultrice qui travaille dans une crèche de Paris. Son témoignage est passionnant et propose une autre vision de la méthode.

Bonjour, présentez-vous ?

Je m’appelle Nadège j’ai 32 ans, célibataire sans enfants et je travaille depuis huit ans comme auxiliaire puéricultrice dans une crèche de Paris ou je suis en poste depuis deux ans. Avant j’ai travaillé dans plusieurs autres crèches mais toujours à Paris.

Quel âge ont les enfants dont vous vous occupez ?

Il s’agit d’enfants qui sont nés en 2012, donc qui ont presque trois ans et qui s’apprête à rentrer à l’école en maternelle.

Comment avez-vous découvert la méthode B Onnis ?

Ma sœur ainée est institutrice, elle a entendu parler de la méthode par une collègue de travail. Elle a étudié la méthode, puis elle m’en a parlé en me disant que cela pouvait m’aider dans mon travail. J’ai été voir le site (www.lamethodebonnis.com) et j’ai décidé d’en parler à la crèche et on s’est lancées.

Comment appréhender la méthode avec des enfants si jeunes ?

Nous ne sommes pas du tout dans la même configuration qu’une école maternelle : les enfants sont très jeunes, ils commencent juste à découvrir toute leurs possibilités. De plus nous sommes beaucoup plus nombreuses pour nous occuper des enfants qu’une maîtresse d’école, en moyenne j’ai un groupe de six enfants avec moi. Notre rôle et notre fonction vont beaucoup plus loin qu’une simple garderie comme trop souvent les gens le croient.

C'est-à-dire ?

Nous sommes là pour les aider à développer leur corps, leur sens et leur motricité. Tout cela se passe par des formes de jeux, bien souvent avec un fond musical qui est adapté.  Dans ce cadre là, la méthode B Onnis est adaptée à notre travail. Les enfants apprennent à courir, sauter, ramper dans un monde imaginaire.
Avec quel volume travaillé vous ?

Avec le volume sur la jungle avec les animaux (ndr : La Savane). Les enfants sont très sensibles aux animaux et à leurs cris. Je sais bien que derrière cette méthode se cache beaucoup d’enjeux : notamment sur la motricité et cela nous aide pour les exercices physiques. On peut faire des rondes, bouger au sol ou encore faire des mouvements avec les bras et les jambes.

D’accord mais on pourrait penser que la méthode n’a pas été conçue pour des enfants aussi jeunes ?

J’ai lu les entretiens des maitresses. Elles disent toutes la même chose : on peut appliquer la méthode comme on le veut et c’est à nous, les éducateurs, de nous adapter. Moi par exemple j’apprécie beaucoup la musique qui accompagne les exercices. Elle est très « chouette », les enfants adorent ! Quand ils reconnaissent la musique, les enfants se mettent aussitôt à faire une ronde puis à se déplacer dans la salle et à bouger comme il faut.

Les enfants font ils des progrès avec cette méthode ?

Oui, forcément quand vous appliquez une méthode comme celle là vous obtenez des résultats : les enfants se sentent plus à l’aise avec certains mouvements et bougent mieux en rythme. Certains parents nous ont expliqué que leurs enfants bougeaient différemment et réagissaient à certains sons.

Avez-vous quelque chose à ajouter pour finir ?

Rien, ah si : j’adore mon métier, j’adore m’occuper d’enfants en bas âge et j’aimerais que la méthode B Onnis soit plus développée dans les crèches. Je pense que ce serait vraiment bien et positif pour tout le monde.


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