lundi 29 février 2016

Semaine de Marie du 1er au 8 Février


Une nouvelle semaine commence. Le froid s’est installé à Paris. Les épidémies de rhume et de grippe sont importantes. Beaucoup d’enfants sont absents. La semaine dernière nous avons travaillé sur le volume 3 de la méthode B Onnis : « les petits bateaux ». Il y a un vrai changement d’univers par rapport aux deux autres volumes. Le monde Maritime offre beaucoup de possibilités et je compte bien mettre en avant tous les aspects de ce volume. Après la chasse au trésor sur l’île, voici le chant et la croisière.

Le lundi, plutôt le lundi à l’heure de la sieste, dans la plupart des crèches, dont la nôtre, c’est le jour où l’on met en place les propositions d’activités de la semaine. Cette réunion se déroule sous le contrôle de la directrice et parfois d’un intervenant extérieur. Cette semaine, nous avons la surprise de recevoir à notre réunion, la visite d’une personne de la mairie. Elle vient nous voir pour évaluer notre travail et nos éventuels besoins. Chacune d’entre nous explique ce qu’elle fait et puis arrive mon tour. Je lui explique mes séances avec la méthode B Onnis. Il semble assez étonné et intrigué. Je lui propose de revenir pour voir en quoi cela consiste.

Mardi 10 H : c’est devant un envoyé de la mairie que je commence ma séance. Je lance la musique et je mets les enfants en ligne. Je respecte les consignes de la méthode et j’attaque directement par l’échauffement en musique. On sautille sur place, on fait semblant de nager avec les bras mais aussi on fait le geste de lever les voiles en poussant avec les mains du haut vers le bas. J’ai déjà remarqué que ce geste était le plus fatiguant pour les enfants qui doivent faire un effort important.
Pour la deuxième partie de la séance je mets la musique de la méthode avec une version « moderne » de « maman, les petits bateaux ». L’écoute de cette version met les enfants dans un état d’excitation. Comme il est proposé dans le livret explicatif de la méthode, je divise les enfants en deux groupes :

-          Un groupe qui chante « Théo les petits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes » en tournant sur eux-mêmes avec les bras au-dessus de la tête pour faire une sorte de « couronne » (comme il est précisé).

-          Un autre groupe qui lui répond « Mais oui ma petite Lola, s’ils n’en avaient pas ils ne danseraient pas ! ». Ils doivent dans le même temps mettre les bras à l’horizontale et lever les jambes en alternance.

Dire que mes « élèves » sont de grands chanteurs serait un peu faux mais, à la surprise générale et particulièrement la mienne, ils se débrouillent assez bien et bientôt on arrive presque à avoir une vraie petite chorale.

Je décide au bout de dix minutes de changer les fonctions de chaque équipe et bientôt nous arrivons à avoir une vraie petite chorégraphie : les enfants s’amusent beaucoup à lever leurs jambes ou à tourner sur eux-mêmes.

Quand j’arrête la séance, l’envoyé de la mairie me prend à part et me dit « Bravo, c’est très intéressant comme travail, il faut développer ce type d’initiative ! » Je suis aux anges. 

Jeudi 10 h : Après le succès de mardi, c’est avec une grande confiance que j’aborde cette nouvelle séance. Nous allons travailler sur le point 8 de la méthode : la croisière ! c’est parti pour le début de la séance avec un échauffement classique. On saute en l’air, on tend les bras et on fait le geste de lever les voiles. Ce dernier exercice commence à être très bien maitrisé par les enfants.

J’explique alors ce que nous allons faire aujourd’hui : une croisière. Nous allons partir tous ensemble se promener sur la mer. Ils me regardent alors avec mélange d’excitation et de joie. Je décide de respecter totalement la proposition sur le livret et je divise les enfants en trois équipes de cinq.

Pendant ce temps, une des animatrices de la crèche dispose sur le sol un certain nombre d’objets qui vont symboliser les différentes terres où les enfants peuvent accoster : chaises, tapis de sol ou caisses de jouets… Et c’est parti ! Les enfants avancent en file indienne les mains sur les épaules de celui qui est devant. Etre en tête de la file est considéré par certains comme important. Ils se disputent cet honneur. Il faut bien comprendre que celui qui est en tête décide de la direction et de l’endroit ou vont les autres. Quand je coupe la musique, celui qui est en tête s’en va à l’arrière et le deuxième prend sa place et la croisière reprend.

Pour compliquer un peu la chose, je décide de mettre en place une nouvelle technique qui va consister à avancer dans un sens précis avec des pas chassés ou je leur demande de lever les genoux le plus haut possible. Et ce qui devait arriver, arriva. L’une des colonnes de la croisière s’effondre et tous tombent par terre (sans se faire mal !). Les enfants rient et bientôt une deuxième colonne tombe à son tour. Mais là au lieu de se relever, ils se poussent sur le tapis et rient ensemble.

Je décide d’arrêter cette séance malgré un léger goût d’inachevé ! 

Marie semaine du 25 Janvier au 31 Janvier



Marie semaine du 25 Janvier au 31 Janvier

Le froid s’est installé sur Paris. La semaine dernière j’ai été malade toute la semaine, une mauvaise grippe, que j’ai probablement attrapée au contact des enfants m’a bloquée pendant plusieurs jours. Les séances n’ont donc pas pu avoir lieu. Cette semaine je reviens à la crèche avec toujours l’idée de travailler sur le volume 3 de la méthode B Onnis : les petits bateaux.

Lundi matin réunion, comme chaque semaine de l’ensemble de l’équipe. Mes collègues me confirment que la semaine dernière les séances, n’ont pas pu avoir lieu en raison de mon absence. Elles sont inquiètes : « nous avons pris du retard ». Je leur explique qu’il ne s’agit pas d’un programme qu’il faut appliquer à la lettre mais au contraire d’une méthode que nous devons proposer en fonction du temps et de nos disponibilités. Je retrouve les enfants et ma section avec plaisir. Deux séances sont au programme cette semaine !

Mardi 10 h : Je regroupe les enfants dans la section. Je les mets en ligne et j’envoie la musique pour l’échauffement. On commence par sauter en l’air à pied joints et puis les enfants font une ronde. Cette ronde est destinée à créer une émulation entre eux et un sentiment d’appartenance à un groupe. On fait ensuite un exercice qui consiste à lever les voiles. Il s’agit de faire comme les matelots et donc de pousser du haut vers le bas. C’est un exercice très physique et bientôt un grand nombre d’entre eux (la moitié presque …) est fatigué. Ils se mettent naturellement de côté et vont s’assoir.

Je décide de reprendre les choses en mains et je propose une nouvelle ronde pour recréer une dynamique de groupe. Pour essayer de relancer ma séance, je mets la musique du volume 3 et leur propose de faire du pas chassé pour ce moment. Le résultat est assez décevant ! Les enfants sont fatigués et veulent plus faire des choses entre eux que vraiment travailler.

Je les assois et je leur raconte une histoire qui va m’aider pour la prochaine séance : un trésor a été caché dans la section et à la prochaine séance nous allons aller le récupérer. Fin d’une séance qui aura été une remise en route, pas particulièrement brillante.

Jeudi 10 h : Nous allons commencer la deuxième séance de la semaine : Les enfants ont l’air bien plus impatients que mardi. Nous leurs avons expliqué hier qu’avec cette séance ils vont aller sur un bateau (imaginaire) pour aller à la chasse au trésor. Mais pour que cette chasse ait lieu ils doivent tout d’abord se préparer physiquement.

C’est parti pour une séance de 30 à 40 minutes. Tout d’abord on saute à pieds joints sur place. Ensuite on fait des jeux avec ses bras : on essaye de lever les voiles mais doucement, le bateau est petit. Ensuite on fait la ronde et tout le monde avance ensemble. J’ai l’impression qu’il y a plus d’énergie que mardi dans leur travail.

Nous avons mis des tapis de sol dans l’ensemble de la salle. Nous expliquons aux enfants qu’il s’agit de bateaux imaginaires et que chacun va monter à bord pour aller voir où se trouve le trésor. Nous les faisons « embarquer ». Ils se mettent à genoux et ils doivent ramer. Tout à coup je crie « le trésor est là ! ». Un après l’autre ils descendent du bateau en levant bien les jambes, comme s’ils marchaient dans l’eau ! Ils arrivent comme ça l’un après l’autre sur le tapis qui est censé représenter l’île au trésor. Là ils doivent se pencher en avant et faire semblant de creuser pour trouver un coffre. Nous avons pris la précaution de fabriquer un coffre pour faire « comme un trésor ».


Les mains en avant, penchés les enfants creusent comme s’ils étaient à la plage. Au bout d’ un moment, toute la place est prise par les enfants qui sont en train de chercher le fameux coffret. Une de mes collègues me fait remarquer que les enfants ont l’air bien fatigués. Je décide de mettre un terme à leur recherche et je marche lentement, comme pour maintenir le suspense et je trouve le fameux coffret sous une table. Il est rempli de Madeleines qu’ils mangeront pour leur dessert. Fin d’une séance qui a été très animée. 

jeudi 4 février 2016

Semaine de Marie du 11 au 18 janvier



Cette semaine je vais me lancer sur le volume trois de la méthode B Onnis. J’ai beaucoup travaillé avec les deux premiers volumes, qui ont connu un bon retour chez les enfants, je vais maintenant essayer ce nouvel univers : « les petits bateaux ».

J’en ai discuté avec ma responsable, la directrice de la crèche et mes collègues. Comme il s’agit d’un nouvel univers, le plus simple est de leur présenter tous ensemble et mettre en place dans la deuxième séance de la semaine des groupes de travail. Mes projets vont être contrariés par beaucoup d’absents malades.

 Mardi 10 h : J’ai étudié avec précision les conseils qui sont proposés pour bien appréhender la méthode. Mon principal travail va être de leur présenter ce nouvel univers et ces nouveaux exercices. Comme proposé dans la méthode, je commence par leur faire écouter la piste 1. Elle sert à canaliser l’attention des enfants, elle sert aussi à se positionner dans l’espace. Je les mets sur trois rangées ou chacun à sa place ! Quand l’enfant veut se reposer ou être au calme il doit juste aller s’assoir à la place qui lui est dédié.

Et c’est parti pour une première séance ! Je mets la musique et on fait une ronde pour mimer le levé de l’ancre. Les enfants tournent en rond au rythme de la musique, puis ils s’arrêtent quand la musique stoppe et là je me lance dans une démonstration à mimer le tirer de cordes. Je fais attention à bien faire le geste d’aller du haut vers le bas. Ce geste simple s’accomplit les pieds déchaussés et les genoux fléchis ! Je vois bien que certains peinent et trois vont se rassoir. L’effort est peut-être trop important pour eux !

Il me parait alors capital d’essayer de rassembler de nouveaux les enfants autours d’une ronde pour ressouder le groupe. Aussitôt je mets de la musique et j’invite tous les enfants à refaire une ronde. Il est plus que probable que la fatigue et surtout les rhumes nombreux qui sont dans la section ont joué un rôle dans le relatif succès de cette première séance avec le volume 3

Jeudi 10 h : Surprise, ce matin la grippe et le rhume ont envahi la crèche ! Une vraie épidémie qui touche autant les enfants que le personnel de l’établissement : quatre animatrices absentes et …neufs enfants au fond de leurs lits ! Moi-même je ne me sens pas au top, je suis enrhumé et je sens que j’ai un début de fièvre !

En accord avec la directrice je décide quand même de faire la séance, il n’y aura que 6 enfants et je serai la seule animatrice. Je commence par les replacer sur leurs lignes, du fait du petit nombre je recrée des nouvelles places ! Et je lance la musique pour effectuer l’échauffement. On fait notre traditionnelle ronde ! Les enfants, comme ils sont moins nombreux, ont l’air de participer plus. J’ai l’impression de donner un cours particulier.

Après la ronde, on attaque les mouvements de lever de l’ancre. Après, j’applique l’exercice suivant : je mets chaque enfant au milieu d’un cerceau qui doit être son bateau. Leur objectif est d’aller chercher un trésor qui se trouve quelque part, je leur demande d’imaginer un lieu et ils choisissent tous la plage ! c’est logique à leur âge : les souvenirs de vacances !

L’un après l’autre ils doivent descendre de leur bateau et aller à pas chassés en faisant attention aux poissons (nous sommes dans un univers d’enfants !) et là ils doivent se mettre accroupis les mains en avant pour mimer le geste de creuser le sol. Ce simple exercice leur fait travailler beaucoup de muscles et de parties du corps. Quand ils ont tous fini de passer cette épreuve, ils sont tous exténués. J’arrête la séance à ce moment en les faisant s’asseoir à leurs places et je leur fais écouter un peu de musique du volume 3. Ce volume m’a l’air beaucoup plus physique que les précédents.

lundi 25 janvier 2016

Marie semaine du 4 au 10 Janvier



Ça y est les vacances sont terminées ! Je vous souhaite tous mes vœux pour cette nouvelle année. Je vais essayer encore de développer la méthode B Onnis au cours de cette année qui arrive. Cette semaine nous allons organiser la galette des rois. Durant mes vacances, j’ai réfléchi et je vais essayer de mettre en forme une chorégraphie inspirée par la galette des rois et donc les rois mages. C’est une sorte de création et de liberté totale que je prends par rapport à la créatrice de la méthode. 
Dès le lundi matin, j’expose mon projet à ma directrice qui trouve l’idée séduisante. Je décide de garder les musiques des deux volumes que nous avons travaillées et de garder comme à mon habitude deux séances dans la semaine.

Mardi : J’explique aux enfants que nous allons travailler sur une chorégraphie autour des rois mages et de la galette des rois et que jeudi pour partager les parts de galette nous le ferons par un système de danse original. Je garderai les musiques de la méthode B Onnis et les différents exercices que nous avons étudiés. Il s’agit d’adapter la méthode pour nos besoins. 

Je commence, comme d’habitude, par un échauffement : mains, pieds, dos… On fait une ronde tous ensemble avec des pas chassés. Ensuite je regroupe les enfants par trois. Il y a en deux qui se retrouvent seuls : Alix une animatrice fait la troisième. J’explique aux enfants que les rois mages ont cherché longtemps l’étable et qu’ils ont suivi l’étoile du Berger. Ils avancent donc par trois en se tenant par les épaules et en avançant sur une ligne droite A un moment ils doivent se baisser pour mimer une recherche de trace au sol et puis lever la tête pour chercher l’étoile. Nous avons mis par terre des éléments (des cerceaux, des tapis de sol, des chaises…) qui doivent représenter tous les éléments que les mages ont traversé : désert, mer, forêt… Nous avons défini avant chaque élément et les enfants par groupe de trois doivent mimer comment les franchir : en nageant, en courant ou en avançant lentement dans la forêt ! La séance se termine au bout de quarante minutes. J’explique aux enfants que jeudi au bout du parcours ils auront un bout de galette des rois. 

Jeudi : Nous avons acheté une galette des rois. Hier nous avons fait un petit atelier de déguisement pour que les enfants puissent s’habiller comme les rois mages. Nous leur avons trouvé de grands tissus qui feront des tuniques de rois mages. Nous avons décidé de faire la séance l’après-midi pour que la galette puisse servir de goûter. Après la sieste nous demandons aux enfants de se vêtir de leurs tenues de rois mages. 

Et c’est parti, un peu de musique et les enfants s’échauffent. Deux constatations s’imposent : les tenues que nous avons ne sont pas mais alors pas du tout pratiques pour nos exercices et ils passent plus de temps à rire de leurs voisins qu’ à travailler. Je me rappelle alors les conseils de Bernadette Onnis et je me dis que lorsque conseille une tenue simple c’est plus que justifié !

On lance quand même l’exercice et on arrive quand même à faire un petit échauffement. Pour le parcours les choses se compliquent, heureusement que j’ai gardé la musique cela permet aux enfants d’arriver à avancer en rythme. Mais ils se poussent entre eux, ils essayent d’aller vite pour arriver le plus rapidement possible à la galette. A l’arrivée du parcours les trois premiers doivent attendent et chacun désigne un copain pour avoir une part de la galette. Les trois suivants font de même et nous, les animatrices, désignons les trois derniers. Les enfants doivent attendre pour manger leur part. Nous faisons une grande ronde et quand elle est finie chacun mange sa part de galette. Bien entendu deux enfants ont la fève. 

La prochaine fois que j’essayerai d’adapter la méthode je mettrai aux enfants des tenues plus adaptées ! 

mardi 12 janvier 2016

MARIE SEMAINE DU 21 AU 23 DECEMBRE


Après la semaine dernière avec le spectacle, nous retrouvons cette semaine un peu de tranquillité mais qui est mélangée à l’excitation de Noel. La crèche va fermer pour une semaine. Les enfants qui restent seront envoyés dans une crèche de regroupement qui accueillera aussi deux autres établissements. Cette semaine, nous avons une dizaine d’enfants en vacances mais nous récupérons aussi des enfants d’une autre crèche. Plusieurs animatrices de ces crèches les accompagnent, nous allons pouvoir confronter nos points de vue. Ma directrice pense qu’après le succès de la semaine dernière ce serait bien de proposer une petite séance de la méthode pour la présenter aux extérieurs. Je suis d’accord sur le principe et je programme une séance pour mardi matin.

Mardi : Aujourd’hui je vais essayer de faire une séance avec une double contrainte : plus d’enfants que d’habitude (27) et plus de la moitié ne connait pas la méthode. J’ai présenté à mes « collègues de la semaine » mes séances. Elles sont, pour la plupart, très intriguées et même un peu sceptiques. Je commence à avoir une petite expérience, je décide de choisir le volume 1 de la méthode, « la savane ». Il me semble le plus indiqué pour débuter.

Je fais assoir les enfants autour de moi, je remarque aussitôt que mes « élèves » s’assoient tranquillement alors que les autres sont plutôt … dissipés ! Les autres animatrices essayent de mettre un peu d’ordre. J’explique alors ce que nous allons faire. Je mets la musique et j’essaye de les échauffer. Il y a une grande différence entre les miens et les extérieurs. Mes pensionnaires sont très à l’aise avec leurs mouvements et plus généralement leurs corps. L’échauffement que j’organise se déroule en deux temps, un pour les habitués et un autre plus simple pour les autres.

On arrive quand même à faire une ronde et tout le monde se prend par la main. A un moment, je décide de les faire tourner sur eux même. C’est une belle pagaille dans les rangs. Il faut même donner un peu de la voix pour que l’ordre soit rétabli. Je décide alors de faire « le petit train » et les enfants avancent ensemble les mains sur les épaules de leur voisin de devant. C’est un peu mieux mais là encore il y a une différence flagrante entre les deux niveaux.

Je demande ensuite à deux de mes « habitués » d’avancer ensemble sur une ligne droite en pas chassés. Les autres enfants essayent à leur tour et le résultat est encore très contrasté mais je remarque qu’en mettant la musique cela va beaucoup mieux. Pour finir je demande à chaque enfant de se transformer en animal de la Savane. Là encore j’ai des Lions, des Singes ou des Serpents.


J’arrête la séance au bout de 40 minutes. Cela me semble suffisant et surtout il y a du désordre. Pendant ma pause déjeuner, plusieurs collègues extérieures me posent des questions sur la méthode et ses résultats. Je leur donne l’adresse du site (www.lamethodebonnis.com) et leur conseille d’aller voir le blog et le site. Demain, ce sont les vacances pour moi. On se retrouve l’année prochaine.