mercredi 17 décembre 2014

REPONSE D’ELISA, PROFESSEUR DES ECOLE (92)



Bonjour, pouvez-vous, vous présenter ?

Je m’appelle Elisa, j’ai 37 ans, je suis en couple avec le père de mes deux enfants et je suis institutrice en grande section de maternelle à Vanves en banlieue Parisienne

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ? 

C’est une amie qui est aussi institutrice qui m’en a parlée la première fois. Elle m’a indiqué qu’il y avait une méthode novatrice pour accompagner les enfants dans leurs exercices physiques. Elle m’a prêté un volume de la méthode (le vol 2 « les couleurs ») en me disant de l’écouter d’abord chez moi puis ensuite de l’adapter à ma classe. C’est ce que j’ai fait, je l’ai écouté, j’ai trouvé ça parfait pour des enfants de grandes sections de maternelles et depuis je travaille avec toutes les semaines ! Je pense essayer de faire un spectacle avec pour la fête de fin d’année avec les parents.

Qu’est ce qui vous a séduit dans cette méthode ?

Je suis institutrice en grande section de maternelle, c’est une année charnière pour les enfants : nous devons les préparer à affronter l’école élémentaire et tout ce que cela comporte : apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul et surtout ils doivent beaucoup se prendre en main. Le choc est dur entre la maternelle et l’élémentaire, ils ne sont plus encadrés comme avant, chouchoutés… L’élémentaire c’est vraiment un autre monde ! Il faut leur donner les moyens de s’affirmer à la fois dans le langage parlé mais aussi dans le langage corporel. Nous devons tous les jours leur faire faire des exercices physiques et leur permettre de « dominer » leur corps ! Ils doivent apprendre eux même à se mouvoir dans l’espace et pour cela la méthode B Onnis me semble parfaite !

Pouvez-vous développer ?

En grande section ce sont des enfants qui ont entre 5 et 6 ans, ils ne maîtrisent pas totalement leur physique et leur corps. Là vous avez une méthode qui offre une série d’exercices dans un univers qui leur est dédié et auquel ils peuvent s’adapter voir d’identifier et avec lequel ils vont pouvoir faire tout les exercices nécessaires en s’amusant ! J’avoue que cela a résolu un certain nombre de mes problèmes à commencer par garder leur attention pour faire ces fameux exercices physiques ! 

Pensez vous que d’être dans un univers dédié est important ?

C’est capital ! Ils travaillent dans un monde imaginaire qu’ils ont construit à leur image : ils sont contents, ils peuvent vraiment rentrer dans l’histoire et ainsi je peux capter leur attention et les aider à vraiment se mettre en place dans l’espace.

Bernadette Onnis préconise qu’avant de commencer il faut leur raconter une histoire ou leur expliquer ce qu’ils vont faire et l’univers dans lequel ils vont rentrer.

Oui je sais, je l’ai lu ! Cela me parait obligatoire. Si vous voulez capter l’attention des enfants il faut faire appel à leur imaginaire. Avec moi ils se promènent dans l’univers des couleurs, on peut jouer avec ça, on peut les garder concentré pendant une bonne demie heure. Sinon c’est compliqué. Moi j’organise la séance dans le préau de mon école, il y a toujours du passage : la directrice, les dames de service, des visiteurs… Pleins d’éléments extérieurs qui peuvent les perturber et qui sont toujours plus intéressants que le cours. Depuis que j’applique la méthode ils sont concentrés tout le temps de la séance ! Et en plus ils font leurs exercices ! Que demander de plus ? Si j’osais je dirais que cette méthode nous « mâche » le travail, en tout cas elle m’aide beaucoup.

Avez-vous des résultats concrets ?

Les résultats sont simplement dans le fait que les enfants demandent à faire les séances et surtout je suis la seule maîtresse de grandes sections (on est trois !) à avoir des séances tranquilles et complètes sans cris, ni énervements.

L’importance de la musique ?

C’est très important ! Ce sont des mélodies qui sont parfaitement adaptées aux enfants et qui les aident à bouger ! Trouver l e rythme est capital pour des enfants de cet âge, et là ils l’ont trouvé naturellement en rentrant dans l’univers. Par contre je pense que la musique ne peut pas être dissociée des mouvements ! Eux en tout cas, les enfants l’ont parfaitement compris !

Vous conseillez donc la méthode ?

Comme outil pédagogique, oui absolument ! D’ailleurs pour aller au bout de ma logique, je pense avoir trouvé l’outil parfait pour un spectacle de fin d’année original ! Et en plus la méthode ne peut pas être dépassée puisque elle est parfaitement adaptée aux besoins qu’ont les maitresses de maternelles ont et qu’elles auront toujours : pouvoir aider les enfants à faire des exercices. Je pense d’ailleurs me procurer les deux autres volumes de la méthode (Ndr le volume 1 « la savane et le vol3 « les petits bateaux »).

Avez-vous une question pour Bernadette Onnis ?

Je lui poserai juste deux questions : comment as t’elle choisi ses univers et quels vont être les prochains ?


Merci beaucoup pour vos réponses. 

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