lundi 30 novembre 2015

Marie semaine 2 du 9 au 15 novembre



Pour la deuxième semaine nous allons essayer, tout en gardant le volume 1 « La Savane » de mettre en place une application plus stricte de la méthode pour essayer de profiter pleinement de celle-ci

1er Jour : On rassemble les enfants ensemble. Nous gardons nos deux groupes encore une fois pour cette séance. Les enfants sont bien évidemment déchaussés (c’est obligatoire pour aller dans nos salles de travaux et globalement à la crèche). Ils comprennent que nous allons commencer et aussitôt certains se lèvent et bougent sur eux même, il s’agit de faire un peu « la Police » pour empêcher les débordements. C’est parti ! On fait une ronde avec la musique en fond sonore puis on s’arrête. On fait aussitôt après un petit échauffement corporel. On attaque ensuite le positionnement des pieds, pour cela on reprend la proposition de la méthode avec l’idée que les pieds sont des crayons. Je leur demande de dessiner avec leurs pieds les animaux de la Savane qu’ils connaissent : c’est un succès ! Ils adorent ! Je remarque que certains qui étaient pas ou mal à l’aise au début, se sentent plus habiles avec leurs pieds à la fin de la séance.

2éme Jour : Nous avons décidé de faire quelque chose d’inédit pour nous : rassembler tout les enfants pour une séance qui sera plus longue que d’habitude : ¾ d’heure. Nous déchaussons les enfants et nous mettons la musique. Nous organisons alors une ronde qui va durer plus longtemps que d’habitude. Les enfants sont beaucoup plus énervés et dissipés : ils sont tous ensemble ! Nous les mettons sur plusieurs rangs pour faire les exercices d’échauffements.

Il faut commencer les exercices de motricité : nous organisons l’espace pour les enfants. Nous mettons par terre des cerceaux. Cela doit représenter leurs maisons (comme dans l’exercice 7 de la méthode). Les enfants doivent courir au milieu des cerceaux sans jamais rentrer ou pénétrer dedans. Cela leur apprend le déplacement en agilité. Bien entendu la musique de la méthode est en fond sonore.

Au bout d’un petit instant de pagaille, nous les rassemblons et nous leur montrons comment se déplacer avec différents pas : en pas chassés, en glissant ou en sautillant. Un par un, ils avancent et font des pas différents sur un côté de la salle puis ils doivent repasser au milieu des cerceaux de l’autre côté de la salle en refaisant les pas que ils viennent de faire. Pour la majorité d’entre eux c’est un vrai succès et nous commençons à voir de vrais progrès. La séance a été longue et un peu de repos est bien mérité.


dimanche 29 novembre 2015

Marie puericultrice, semaine 1 : du 2 au 8 Novembre :



C’est le grand jour ou plutôt la grande semaine ! Avec  l’équipe on s’est réunit le vendredi précédent pour voir comment nous allions nous organiser. Nous avons décidé de faire deux séances par semaine avec deux groupes d’enfants. La section compte 14 enfants ce sera donc deux groupes de sept. Cela se déroulera le matin respectivement à 10 h et 10 h 30 pour commencer. Notre expérience nous a montré que les enfants sont beaucoup plus réceptifs le matin.

1 er matin : Nous répartissons les enfants en deux groupes. Nous avons laissé se faire les affinités, le résultat est que nous avons un groupe avec une majorité de filles et un groupe de garçons. Après une première écoute nous avons décidé de commencer par le volume 1 « la Savane ». Les enfants s’assoient en cercle et je passe la méthode. Ils écoutent sagement, un peu comme une histoire, le début du disque. Je leur demande de se lever et de faire une ronde comme proposé sur le livret. Je remarque tout de suite que la musique les accroche, c’est parfait pour eux. Ils font la ronde avec plaisir et quand il faut tourner, certains choisissent de continuer à tourner ensemble mais trois d’entre eux (les garçons !) tournent sur eux même.
Nous cherchons dans cette première séance une vraie cohésion de groupe, je pense que nous y sommes arrivés. On leur demande de se rasseoir, une ½ heure est passée, c’est suffisant pour capter leur attention


2 éme matin : Cette fois c’est beaucoup plus facile, nous connaissons la méthode, nous savons comment répartir les groupes et eux même sont plus à l’aise. Je lance la musique et aussitôt ils se mettent debout et se mettent aussitôt à danser sur eux même. Leur réaction est plutôt normale. Je passe à la suite, en prenant des libertés par rapport à la méthode : nous avons décidé de leur demander d’imiter un cri d’animal de la savane puis de le mimer. Ils réagissent en imitant principalement trois animaux : le Lion, le Singe et l’Eléphant. C’est assez logique, il s’agit de trois animaux qui sont très présents dans l’imaginaire des enfants. Nous voyons comment ils se déplacent et comment ils imitent les animaux. Rapidement la salle se transforme en une énorme cacophonie et ensuite  dans une légère bousculade. On arrête la séance pour aujourd’hui. Le lendemain des parents m’indiquent que certains ont imité les animaux le soir à la maison. 

samedi 28 novembre 2015

PRESENTATION DE MARIE, PUERICULTRICE A PARIS 18


Bonjour,

Je m’appelle Marie, j’ai 35 ans, je suis mariée et j’ai deux enfants de 7 ans et 10 mois. Je suis puéricultrice en crèche depuis trois ans. Auparavant,  je m’occupais déjà d’enfants mais à domicile pour des particuliers. J’adore les enfants et depuis toujours j’ai voulu travailler avec la petite enfance. J’ai décidé naturellement d’aller travailler en crèche à Paris 18 ème. Je suis en charge d’enfants en dernière année de crèche (nés en 2013 pour la plupart) qui viennent d’horizons très variés tant sur le plan social que culturel.

J’ai connu la méthode B Onnis par une de mes collègues qui connaissait une institutrice de maternelle qui s’en servait elle même pour ses élèves. Je me suis renseignée et j’ai eu un contact rapidement. Mon idée est de proposer de raconter les différentes séances que j’ai avec les enfants autour de la méthode semaine après semaine.


Vous pourrez suivre les progrès et les avancées de la méthode chez les enfants toutes les semaines. 

jeudi 8 octobre 2015

Entretien avec Sophie, étudiante pour devenir professeur des écoles



Bonjour présentez-vous ?

Je m’appelle Sophie j’ai 20 ans dans deux semaines et je suis étudiante en deuxième année d’université à Paris pour devenir professeur des écoles. Cela fait quelques années que je veux devenir maitresse. Je me suis toujours beaucoup occupée d’enfants depuis mon adolescence, c’est presque… non c’est une vocation !

Comment avez connu la méthode B Onnis ?

Dans le cadre de ma première année d’étude, j’ai été amenée à faire un stage dans une école maternelle dans le 17 ème arrondissement de Paris. Ma maitresse référente se servait de la méthode, je l’ai découverte comme cela.

Et alors ?         
                                                                        
J’ai trouvé cette méthode totalement performante, vraiment intéressante. J’ai trouvé que cela amenait un vrai plus dans le cadre de mes études.  J’ai demandé où je pouvais la trouver sur internet, et des utilisatrices m’ont indiqué votre site.

Qu’est ce qui vous a séduit en premier dans la méthode ?

Sa facilité d’approche : n’importe quelle personne qui a un peu de pédagogie peu facilement la mettre en place avec des enfants. Il suffit juste d’écouter les directives de la voix off, dont les consignes sont expliquées sur le livret joint à la méthode. Ensuite, c’est son univers, la façon qu’elle a de mettre en scène des animaux, des bateaux ou des couleurs ! Des éléments qui sont forcément très présents dans le monde des enfants.

Comment avez-vous travaillé avec ?

La professeur des écoles avec qui j’étais, mettait en place un système d’atelier. Elle avait créé plusieurs groupes de 5 à 7 enfants. Chaque groupe travaillait sur une méthode différente et ainsi ils pouvaient se créer des univers bien à eux. Je crois que le but était de créer une vraie émulation entre les enfants et voir s’ils pouvaient comparer entre eux leurs univers.

Le résultat ?

J’ai le souvenir d’un petit garçon qui était assez en retrait des autres, il avait du mal visiblement à s’intégrer au groupe et à la classe. Il était visiblement assez troublé par l’école et tout ce changement brutal. Avec cette méthode, il a pu s’extérioriser et vraiment participer au jeu avec les autres. Je pense que c’est un outil important pour la socialisation des enfants.

Vous avez suivi toutes les  recommandations sur le livret ?

Bien sur que non, la méthode est assez ouverte pour pouvoir créer son propre environnement,  nous avons, j’ai pu, travailler comme j’avais envie.

Quelles ont été les répercussions dans le cadre de vos études ?

Forcément entre étudiants, nous échangeons beaucoup sur nos expériences et sur les différentes situations que nous avons rencontrées. J’ai évidemment évoqué la méthode B Onnis ! Cela a donné des idées à certains qui sont allés voir sur le site et qui ont vu par eux même. J’ai eu des questions donc je pense que cela a intéressé mes camarades.

Un dernier mot pour la méthode B Onnis ?


Oui, je tiens à dire que le métier de maitresse en école maternelle devient de plus en plus complet, on nous demande de plus en plus de choses : notamment d’aider les enfants à se mouvoir ou à s’intégrer en société. Je pense que la méthode B Onnis est parfaite pour ce type d’évolution et j’imagine qu’à l’avenir, elle va encore se développer. En tout cas, dans mon cas, je vais l’intégrer dans mon futur poste. 

vendredi 25 septembre 2015

TEMOIGNAGE DE MARIE, PUERICULTRICE A PARIS 18 EME



Bonjour,

Je m’appelle Marie et je suis auxiliaire puéricultrice dans une crèche à Paris dans le 18 éme. J’ai 37 ans, je suis mariée et j’ai deux enfants. Mon parcours est assez classique : j’ai voulu devenir institutrice mais j’ai raté l’examen. Désireuse de travailler avec des enfants et plus particulièrement dans le secteur de la petite enfance je suis devenue « nounou » à domicile. Mais j’ai été déçue assez rapidement. Après une période de chômage, on m’a proposé de travailler dans une crèche municipale à Paris : j’y suis depuis maintenant trois ans.

Comme je vous l’ai indiqué, j’ai connu la méthode B Onnis par une amie qui travaille aussi dans la petite enfance et qui cherche tout le temps sur internet des nouveautés. Un jour, c’était en mai l’année dernière, elle m’a prêté deux volumes de la méthode (le volume 2 et 3): j’ai aussitôt adhéré.

Notre métier n’est pas seulement de garder des enfants mais aussi de mettre en place autour d’eux des structures et des ateliers qui les aident dans leur apprentissage de leur corps et plus particulièrement la mobilité. Nous sommes en perpétuelle recherche de nouveaux outils ou de nouveaux ateliers pour faire des exercices qui les aident.

J’ai trouvé la méthode dans son approche, très originale : ce mélange entre la musique et des exercices est parfait pour capter l’attention des enfants en bas âge. Cela permet de les faire adhérer à un univers et leur offrir la possibilité de progresser en motricité. Nous avons commencé avec l’univers des bateaux et des marins. C’était l’été et certains enfants allaient partir à la plage ou à la mer, il fallait donc juste les projeter dans cet univers pour qu’aussitôt ils soient captivés et adhèrent au jeu que j’avais mis en place. Pour bien travailler et optimiser la méthode, nous avons organisé l’exercice par petit groupes de cinq enfants, en essayant de respecter les tranches d’âges, mois par mois. Nous avons travaillé avec des enfants qui ont plus de 24 mois. Avant, je pense que c’est trop tôt.

Avec ce système original nous avons pu constater des progrès vraiment intéressants et importants. Dès le départ, ils sont rentrés dans le jeu et assez rapidement ils ont commencé à bouger en cadence. A certains moments de l’exercice ils étaient presque en train de danser. Je pense que la musique qui accompagne la méthode est vraiment  adaptée et permet de bien travailler avec des enfants de cet âge.

Pour la rentrée, je me suis procurée le volume 1 de la méthode et je pense attaquer assez rapidement avec les animaux. C’est parfait parce que depuis la première année de crèche, on leur lit des histoires avec des sons d’animaux. Je vous tiendrai au courant des progrès ! .

mercredi 17 juin 2015

TEMOIGNAGE D’ELISA PROFESSEUR DES ECOLES EN GRANDE SECTION DE MATERNELLE :



Bonjour,

Suite à notre premier entretien, et comme convenu, je vous envoie un petit bilan de un an de travail avec la méthode B Onnis.

J’ai commencé à travailler avec la méthode B Onnis à la fin du mois de septembre. Une de mes amies me l’avait conseillée, en mettant en avant la musique et la danse. Je me suis procurée un volume, « les couleurs » puis je me suis lancée avec deux séances par semaine.

Dés le début, j’ai été voir sur internet les vidéos mises en ligne et essayé de comprendre au mieux la méthode. Je me suis aussi beaucoup servie des points dans le livret pour développer mon cours. Dès le début j’ai trouvé que mes élèves répondaient bien, la méthode leur permettait de se sentir très à l’aise et leur ouvrait des univers bien à eux.

Les premiers résultats se sont faits très rapidement sentir ils ont tout de suite adhéré à la méthode et les progrès ont été réellement importants. Ils ont été de plus en plus à l’aise. Je dois dire que la musique a beaucoup aidé.

A Noël, nous devions faire un petit spectacle pour les parents. J’ai décidé de monter ce petit spectacle autour de la méthode. Cela a été un vrai succès, les enfants ont vraiment fait du bon travail.

En Janvier, au moment des évènements, la tension était palpable. Je me suis beaucoup servie de la méthode pour calmer et détendre les enfants. J’ai développé encore plus la technique et ses spécificités. Peu à peu je me suis aperçue que nous avions développé une vraie chorégraphie  autour de la méthode.

A la demande des enfants qui voulaient aller plus loin, j’ai décidé de travailler sur un décor et des costumes. Cela a permis de faire des travaux manuels en créant des petits ateliers de peinture et de création de costumes. En partant de la méthode nous avons monté un vrai spectacle pour la fin de l’année. Le samedi 27 juin, nous allons montrer aux parents toutes les subtilités de la méthode et surtout les progrès que les enfants ont fait.

Si je peux, je vous ferais parvenir des photos et des films du spectacle de fin d’année.

Merci encore pour la méthode et l’intérêt que vous avez porté à mon travail. Encore une fois je recommande la méthode à toutes les maitresses. 

dimanche 3 mai 2015

RENCONTRE AVEC BERNADETTE AUXILIAIRE PUÉRICULTRICE EN CRÈCHE PARENTALE



Bonjour, présentez vous ?

Je m’appelle Bernadette, j’ai 32 ans et je travaille dans une crèche parentale à Bagneux en région Parisienne.

Avant de parler de la méthode B Onnis, pourriez-vous nous expliquer ce qu’est une crèche parentale ?

Il y a plusieurs types de crèche, privée, publique, associative… Une crèche parentale est un système de garde d’enfants ou les parents sont en partie responsables de la bonne marche d’un point de vu logistique. Chaque parent doit au minimum venir une journée ou deux  par mois à la crèche et ils sont chargés de faire les courses, la cuisine, d’aider les puéricultrices dans leur travail au quotidien. Ils doivent aussi faire le ménage tous les week-ends et ils se réunissent plusieurs fois par mois pour prendre des décisions concernant la bonne marche de la crèche. C’est donc un véritable investissement de temps chez les parents !

Mais les parents ont un encadrement avec des professionnels de la petite enfance ?

Bien sur, il y a des professionnels, dont moi, qui sommes chargés des tâches « habituelles » et les parents qui se chargent de l’intendance. Il faut aussi ajouter que les parents ont un rôle déterminant puisque ils animent des ateliers et en plus il y a une commission qui est chargée d’examiner les dossiers des nouveaux arrivants. Il faut bien comprendre que rentrer dans une crèche comme la notre c’est accepter un certain nombre de règles et principes, parfois un peu lourds.

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ?

Par la mère de un des enfants qui est institutrice. Elle connaissait cette méthode et travaillait avec ses élèves pour un spectacle de Noël. Au cours d’une nos nombreuses réunion, elle nous a parlé de cette méthode. Nous l’avons essayé et cela a fonctionné pour les enfants en dernière année de crèche. Pour les autres, ils sont trop petits.

C’était avec quel volume ?

C’était celui qui parlait des bateaux (Ndr, le vol3). L’univers de la mer est une idée formidable et évidente pour des enfants.

Ils sont nombreux à participer aux exercices ?

Nous avons 7 enfants en dernières sections. Ils commencent à bien connaitre la méthode. Nous avons suivi au mieux les indications mais tout en nous gardant un espace de liberté.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Notre principal problème par rapport à cette méthode est la place !

La place ?!

Oui, notre espace pour travailler est relativement petit. Cette méthode nécessite pour la motricité de l’espace pour que les enfants puissent se mouvoir et pour nous c’est un peu compliqué. Nous devons pousser les meubles et les jeux mais ça va.

Comment sont les réactions des enfants par rapport à la méthode ?

Très bonnes, ils adorent se bouger sur des rythmes maritimes ! Trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi) nous faisons une séance.

Quelle est la réaction des parents ?

Très bonne aussi ! Comme je vous l’ai expliqué la plupart de nos actions et de notre travail se fait sous le contrôle des parents qui votent pour la mise en place d’ateliers. Votre méthode a été approuvée par la majorité des parents.

Quels sont les résultats ?

Excellent, les enfants adorent la méthode ! Personnellement j’adore l’idée d’apprendre à se mouvoir dans un univers qui leur est dédié.

Un dernier mot pour la fin, une question ?


Non, pas vraiment ! Juste je voudrais que l’on parle un peu plus des crèches parentales et de ce système vraiment original où les parents sont vraiment intégrés au programme et à la vie quotidienne.