vendredi 20 mars 2015

RENCONTRE AVEC VANESSA AUXILIAIRE PUERICULTRICE DANS LE CANTAL



Bonjour, présentez-vous ?

Je m’appelle Vanessa, j’ai 31 ans, je vis maritalement et j’ai un enfant avec mon compagnon. J’habite dans le Cantal et je travaille dans une crèche municipale à Aurillac. Depuis toujours je voulais travailler avec des enfants en bas âge, j’ai raté le concours d’institutrice et donc j’ai passé le diplôme pour devenir puéricultrice. Mon objectif est de devenir directrice de crèche, je travaille tout les soirs pour cela.
Présentez-nous votre crèche ?

C’est une crèche municipale avec trois sections : grands, moyens et petits. Il y a 42 berceaux, c’est donc une crèche importante !

Comment avez-vous connu la méthode B Onnis ?

Comme je vous l’ai indiqué j’essaye de devenir Directrice, c’est mon objectif et mon projet professionnel. Je passe beaucoup de temps sur internet à chercher des nouveautés pour aider les enfants. Sur un forum j’ai lu plusieurs messages sur la méthode B Onnis, il y avait un lien pour aller sur le site. Je suis allée voir et comme ça j’ai pu découvrir la méthode !

Qu’est ce qui vous a séduit dans la méthode ?

En premier c’est la musique ! Tous les enfants sont réceptifs à ces jolies mélodies et des comptines. Nous, par exemple, on met de la musique en continue dans les sections ! Ensuite j’ai trouvé que c’était une méthode innovante par rapport à des enfants en bas âge, ils peuvent vraiment s’épanouir dans un cadre assez bien défini : la musique et le thème sont bien présents mais sans être trop rigoureux. C’est aussi une méthode qui leur apprend à travailler en groupe et à respecter l’autre. C’est très important de savoir se mouvoir en groupe.

Comment l’utilisez-vous ?

C’est simple, plusieurs fois dans la semaine, généralement le matin, nous regroupons les enfants, et nous lançons la musique. Ils se mettent aussitôt en place et c’est parti. Ils connaissent parfaitement la musique «les petits bateaux » (Le vol3 de la méthode) et ils se mettent à mimer la scène aussitôt. Ils se placent là ou nous leur avons dit de se mettre.

Avez-vous vu des résultats concrets ? Si oui lesquels ?

Evidemment que nous avons des résultats concrets sinon nous aurions arrêté depuis longtemps votre méthode ! Le plus important dans une dernière année de crèche c’est de bien être préparé à rentrer à l’école. Cela veut dire qu’ils doivent avoir acquis quelques notions. La mobilité, la motricité et le groupe en font partie. Cette méthode nous permet de réunir les trois ensembles. Cela est un gain de temps et de travail pour nous !
Avez-vous l’intention d’en faire un spectacle global pour la fin de l’année ?

Non absolument pas ! Nous sommes dans une crèche et pas dans une école, ils sont trop petits pour faire un spectacle ! Nous nous servons de la méthode comme un exercice de motricité et seulement de motricité.

Conseilleriez-vous la méthode ?

Bien sur, c’est une méthode innovante, pratique et ludique. Je pense que toute personne qui travaille avec des enfants dans le cadre de la maternelle et de la petite enfance devrait pouvoir l’essayer. D’ailleurs j’ai lu sur un forum sur internet que des maitresses la conseillaient !

Avez-vous un message pour Bernadette Onnis ?


A quand la suite ? 

samedi 7 mars 2015

RENCONTRE AVEC VERONIQUE, INSTITUTRICE A L’ILE DE LA REUNION




Présentez vous et présentez votre école

 Je m'appelle Véronique, je suis enseignante à l'île de La Réunion. J'ai une classe de Moyenne Section. Mon école est une école maternelle, elle se situe à Saint Pierre au sud de l'île. Le quartier est assez défavorisé, on est classé REP plus. Il y a 8 classes : une classe passerelle, une TPS/PS, 2 PS, 1 MS, 1M/GS et 2 GS.

Comment avez vous connu la méthode b Onnis?

 Il y a un an je n'avais aucune idée de ce que j'allais proposer comme spectacle de fin d'année et en cherchant sur internet j'ai découvert par hasard une vidéo du spectacle sur les couleurs (le Vol 2 de la méthode Ndr). J'ai trouvé ça très beau. Comme la bande son était mauvaise, j'ai commandé le CD sur le site et depuis je travaille une bonne partie de l'année avec le CD, pas seulement pour préparer un spectacle mais pour apprendre aux élèves à évoluer sur les musiques.

Comment la qualifieriez-vous par rapport à d'autre méthode?

 Votre méthode est structurée et progressive. Elle permet facilement aux enfants de découvrir par eux mêmes les façons d'évoluer et de créer. Elle est motivante : elle donne envie. Les chansons et les musiques y sont attrayantes.

 Comment l’utilisez-vous dans le cadre de votre classe ?

A raison d'une ou 2 fois par semaines, en salle de motricité.  Les enfants écoutent d'abord la musique et ils cherchent ensuite une ou plusieurs façons de se déplacer sur cette musique. Nous travaillons progressivement en suivant les plages du cd. A la séance suivante on fait un rappel de ce qu'on a fait et proposé à la séance précédente. On "révise" et on passe à l'étape suivante. Les enfants savent qu'en fin d'année ils devront proposer un spectacle et que leur travail de recherche actuel servira à présenter un produit final.
Avez-vous vu des résultats concrets ? Si oui lesquels ?
Je suis contente de ce que les enfants fassent des propositions et qu’ils y prennent du plaisir. Ils ont hâte de danser devant leurs parents. Ils sont de plus en plus à l'aise pour évoluer, ils n'ont plus peur de montrer ce qu'ils savent faire. Ils arrivent à se remémorer ce qu'ils ont fait les séances précédentes.

Pouvez-vous nous présenter votre spectacle de fin d'année créé avec la méthode ?

Quand je l'aurai terminé.

Conseilleriez-vous la méthode ?

Je conseillerai vivement la méthode aux enseignants  c'est une aide indispensable

Avez-vous une question particulière pour Bernadette Onnis ?

 A quand le prochain CD?

vendredi 27 février 2015

Rencontre avec Martine, assistante maternelle à domicile



Bonjour, présentez vous ?

Je m’appelle Martine, je suis assistante maternelle à domicile, c'est-à-dire chez moi. Je m’occupe de trois enfants à Rosny sous bois (93) en banlieue Parisienne. J’exerce ce métier depuis plus de 15 ans et j’adore cela. On peut dire que je suis une Nounou.

Comment avez découvert la méthode B Onnis ?

Je suis assez « accro » à internet. Je surfe énormément pour essayer de trouver de nouveaux outils pour m’aider dans mon travail quotidien avec les enfants. J’ai trouvé la méthode B Onnis, j’ai beaucoup lu sur le site en quoi cela consistait  et j’ai essayé à mon tour avec les enfants dont j’ai la garde. Cela a fonctionné assez bien. Je dois aussi préciser que dans ma résidence nous sommes trois nounous avec des enfants du même âge, nous nous retrouvons souvent au jardin le matin et l’après midi. Forcément nous échangeons beaucoup et je leur ai parlé de cette nouvelle méthode. Nous avons décidé de la mettre en commun pour aider au développement des enfants dont nous avons la garde.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est facile : nous sommes quatre, nous avons la responsabilité d’enfants que nous gardons toute la journée et d’autres qui viennent juste de rentrer à l’école et que nous allons chercher à 16 h 30. Ces enfants ont besoin d’un accompagnement spécifique, d’une attention appropriée. Nous cherchons à mettre en commun nos activités pour pouvoir essayer des choses différentes que ce que l’on peut trouver habituellement.
Et que vous a apporté la méthode B Onnis ?

Plusieurs choses différentes mais vraiment complémentaires. Nous avons vraiment essayé d’adapter la méthode à notre environnement, aux aspirations des enfants et à nos besoins. Tout d’abord cette méthode, si j’ai bien lu, est issue d’un cours de danse et elle est proposée principalement aux écoles, deux types de lieux qui ont de la surface et  un encadrement important. Nous, avec mes copines (les autres Nounous), nous avons adapté nos surfaces qui sont plus petites pour les exercices. Mais nous avons aussi totalement adapté l’espace de jeu des enfants à la méthode.

Vous avez construit un lieu pour la méthode ?

Pas vraiment, mais nous avons commencé à faire travailler les enfants sur les bateaux (le vol 3 de la méthode). Nous leur avons donc proposé de créer un décor spécifique autours de la mer et des bateaux que nous pouvons déployer quand nous attaquons la méthode. Les enfants de 2/4 ans ont dessiné et peint en bleu des panneaux en carton pour faire la mer. Nous avons ensuite demandé aux parents des marinières puis nous les avons déguisés en  marins. Une fois qu’ils étaient dans un univers dédié les choses ont été beaucoup plus simples.
C'est-à-dire ?

Je pense qu’en procédant ainsi vous mettez les enfants en situation, ils sont donc beaucoup plus réceptifs pour la mise en route de la méthode : ils sont dans une histoire ! A partir de là nous appliquons la méthode en suivant en partie les instructions sur le livret. Encore une fois nous ne sommes pas des maitresses ou des professeurs de danse mais des Nounous qui essayons juste de bien faire leur travail et qui cherchons des activités pour les enfants les plus grands que nous gardons le mercredi après midi, donc peut être que nous n’appliquons à la lettre les instructions mais nous essayons de faire de notre mieux. C’est le mercredi  que nous « jouons » avec la méthode.

« Jouons » ?

Oui bien sur, même si derrière la méthode se cache des objectifs de motricité, il est important pour nous que pour les enfants cela reste un jeu. Donc on se prépare, on installe la pièce et on met la musique. Naturellement les enfants prennent place et aussitôt ils attaquent les exercices, sous l’œil des plus petits, qui eux sont au spectacle. Bien entendu nous avons limité certains exercices faute de places.

Quels sont les résultats ?

Nous avons expliqué aux parents ce que nous faisions. Ils ont compris et trouvé cela très bien, surtout que certains d’entre eux (deux petites sections que moi et une de mes  amie avons la garde le soir et le mercredi après midi) ont visiblement fait de gros progrès de motricité et semblent évoluer bien mieux maintenant (c’est ce que ont déclaré les maitresses d’écoles aux parents). Pour les autres les progrès sont moins sensibles mais ils sont réguliers. Mais plus que une simple méthode de motricité, il s’agit d’un moyen qui nous a permis de créer une activité intéressante et constructive. Vraiment super !

Depuis quand appliquez vous la méthode ?

Un peu avant Noel et je continue tout les mercredis après midi à l’appliquer. C’est une sorte d’activité annexe qui ouvre des perspectives. Avec cette méthode que tout le monde peut adapter chez soi, nous avons l’impression moi et les autres Nounous de bien faire notre travail, de ne pas être uniquement des gentilles dames qui sont là pour garder des enfants et leur faire à déjeuner ou leur servir leur gouter, c’est un outil important qui nous ouvre des perspectives.

Un mot pour la fin ?


Heu je ne sais pas… Au revoir, ca va comme fin non ? 

samedi 14 février 2015

RENCONTRE AVEC ISABELLE, INSTITUTRICE EN MATERNELLE A BRUXELLES



Présentez vous et présentez votre école

Je m’appelle Isabelle, j’ai un peu plus de quarante ans, je suis Belge et j’habite à Bruxelles avec mon mari et mes deux enfants de 15 et 13 ans. Je suis institutrice dans une école maternelle depuis 6 ans. Je tiens à préciser qu’en tant que Belge je me définis non en tant que Flamande ou Wallonne mais en tant que Bruxelloise. C’est extrêmement important pour moi, j’ai vraiment du mal avec tout ces clivages même si je suis Francophone. Je m’occupe d’une classe de deuxième année de maternelle, c'est-à-dire des enfants qui sont nées en 2011.

Comment avez vous connu la méthode b Onnis?

C’est un ami qui m’en a parlé ! Il est Français et il connaissait la méthode. Je l’ai tout de suite trouvé très originale, se servir ainsi d’éléments qui intéressent naturellement les enfants me semble très pertinent. Il faut dire qu’en Belgique nous n’avons pas beaucoup de méthode de ce type, ce qui est bien dommage !

Comment la qualifieriez-vous par rapport à d'autre méthode?

Je viens de vous le signaler : très complète ! Cette méthode est un tout : elle offre une vision complète et globale des besoins que peuvent avoir des enfants de cet âge, tout en tenant compte de leurs aspirations naturelles. Moi, cette méthode me semble globale. Elle offre vraiment des atouts. Je dois avouer que pour l’instant je n’ai travaillé que sur le volume 1 (la Savane).

Comment l’utilisez-vous dans le cadre de votre classe ?

C’est une sorte de rituel, d’exercices quotidiens. Tout les matins je fais le silence, aussitôt après je mets la musique de la méthode en marche et aussitôt les enfants prennent place naturellement dans les exercices, ce qui fait que pour eux cela ressemble à un jeu. Ils se mettent d’ailleurs tout de suite à imiter des cris d’animaux. Je ne sais pas comment cela peut se passer ailleurs mais comme ça ils peuvent vraiment se croire dans la jungle.

Avez-vous vu des résultats ?

Bien sur que j’en ai vu, je constate tout les jours des progrès dans leurs façons de se déplacer, de se mouvoir, de bouger et même de garder le rythme de la musique. C’est une méthode, d’après ce que j’ai lu sur le site, qui doit permettre aux enfants de mieux bouger, de mieux se déplacer, de mieux se sentir dans l’espace.
A cet âge c’est capital ! Cette façon de travailler, les aident vraiment. Je tiens à préciser qu’au début je suis allée visionner les vidéos sur internet et que cela m’a permis de mieux appréhender la technique.
Je veux aussi préciser que j’ai lu dans les conseils de Bernadette Onnis qu’elle encourageait à raconter aux enfants l’histoire avant de commencer le travail. J’ai appliqué son conseil et cela m’a beaucoup aidé. A partir du moment où ils sont dans l’histoire et ils connaissent la trame c’est beaucoup plus facile de les intéresser. 

 Vous conseillez donc la méthode ?
Bien sur que je la conseille, d’ailleurs avant de vous répondre j’ai lu les entretiens des autres maîtresses, je trouve cela dommage que l’on ne reste que sur un plan scolaire !

C'est-à-dire ?

Moi je trouverais cela très bien si cette méthode était appliquée par des parents à la maison. Il suffit juste de l’avoir à la maison, je pense que cela aiderait les enfants à faire des progrès ! Je suis sur que les parents adhéreraient ! Il faut parfois pousser les portes de l’école et des différentes entités.

Avez-vous un message pour Bernadette Onnis ?


J’aurai trois mots : bravo, merci et encore ! 

mercredi 28 janvier 2015

Texte envoyé par Christine, institutrice dans une école Française à l’étranger.

Suite à notre proposition nous avons reçu, par mail, un texte de Christine institutrice dans une école Française à l’étranger (en Angleterre). Il nous a semblé intéressant de confronter son expérience avec celle des enseignantes de l’hexagone.



Bonjour,

Je m’appelle Christine j’ai 28 ans et je suis maitresse dans une école Française à l’étranger, à Londres. Je m’occupe d’une classe de moyenne section. Je suis partie depuis bientôt trois ans. J’ai demandé mon transfert pour rejoindre celui qui allait devenir mon mari. Il est Américain mais travaille à Londres, nous attendons notre premier enfant pour le début de l’été.

Etre maitresse dans une école Française à l’étranger n’est pas vraiment différent que d’être maitresse dans une école en France, le seul gros changement est qu’ici nous devons tout le temps batailler pour garder la langue Française dans l’école. Une grande partie de nos enfants est issue de couple Franco/Britannique et sont donc constamment en contact avec l’Anglais.

J’ai découvert la méthode B Onnis sur un forum réservé aux enseignants. Des maitresses échangeaient sur cette méthode. Cela m’a interpellé et je suis allé voir de quoi il s’agissait ! Je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait être. Je l’ai prise pour ce qu’elle était : une méthode qui permettait aux enfants de trouver leurs marques et de faciliter leur mobilité. Je l’ai testé avec le volume 2/les Couleurs et cela a parfaitement fonctionné. Les enfants ont parfaitement trouvé leur place dans ces scénettes. Chaque jour nous avons travaillé un nouvel exercice et rapidement nous avons eu des résultats surprenant.

Le point important pour nous était aussi de travailler avec une méthode Française. Attention je ne suis pas particulièrement chauvine mais nous les Français avons des méthodes pédagogiques qui sont souvent différentes de celles des Anglo Saxons. Nous avons une approche plus intuitive, plus psychologique de nos méthodes éducatives et la méthode B Onnis rentre totalement dans nos critères. En plus elle a le double avantage pour moi d’être en Français et évolutive ! Pour de jeunes enfants nous avons des résultats vraiment impressionnants.


Je recommande vraiment cette méthode, c’est vraiment bien fait : très bonne musique très adaptée aux enfants, une vraie 

vendredi 16 janvier 2015

RENCONTRE AVEC NADEGE AUXILIAIRE PUÉRICULTRICE EN CRÈCHE MUNICIPALE A PARIS



Nous avons lancé il y a quelques semaines un appel pour que des maîtresses qui utilisent la méthode B Onnis viennent nous parler de leurs expériences par rapport à cette méthode. Pour la première fois nous avons rencontré une auxiliaire puéricultrice qui travaille dans une crèche de Paris. Son témoignage est passionnant et propose une autre vision de la méthode.

Bonjour, présentez-vous ?

Je m’appelle Nadège j’ai 32 ans, célibataire sans enfants et je travaille depuis huit ans comme auxiliaire puéricultrice dans une crèche de Paris ou je suis en poste depuis deux ans. Avant j’ai travaillé dans plusieurs autres crèches mais toujours à Paris.

Quel âge ont les enfants dont vous vous occupez ?

Il s’agit d’enfants qui sont nés en 2012, donc qui ont presque trois ans et qui s’apprête à rentrer à l’école en maternelle.

Comment avez-vous découvert la méthode B Onnis ?

Ma sœur ainée est institutrice, elle a entendu parler de la méthode par une collègue de travail. Elle a étudié la méthode, puis elle m’en a parlé en me disant que cela pouvait m’aider dans mon travail. J’ai été voir le site (www.lamethodebonnis.com) et j’ai décidé d’en parler à la crèche et on s’est lancées.

Comment appréhender la méthode avec des enfants si jeunes ?

Nous ne sommes pas du tout dans la même configuration qu’une école maternelle : les enfants sont très jeunes, ils commencent juste à découvrir toute leurs possibilités. De plus nous sommes beaucoup plus nombreuses pour nous occuper des enfants qu’une maîtresse d’école, en moyenne j’ai un groupe de six enfants avec moi. Notre rôle et notre fonction vont beaucoup plus loin qu’une simple garderie comme trop souvent les gens le croient.

C'est-à-dire ?

Nous sommes là pour les aider à développer leur corps, leur sens et leur motricité. Tout cela se passe par des formes de jeux, bien souvent avec un fond musical qui est adapté.  Dans ce cadre là, la méthode B Onnis est adaptée à notre travail. Les enfants apprennent à courir, sauter, ramper dans un monde imaginaire.
Avec quel volume travaillé vous ?

Avec le volume sur la jungle avec les animaux (ndr : La Savane). Les enfants sont très sensibles aux animaux et à leurs cris. Je sais bien que derrière cette méthode se cache beaucoup d’enjeux : notamment sur la motricité et cela nous aide pour les exercices physiques. On peut faire des rondes, bouger au sol ou encore faire des mouvements avec les bras et les jambes.

D’accord mais on pourrait penser que la méthode n’a pas été conçue pour des enfants aussi jeunes ?

J’ai lu les entretiens des maitresses. Elles disent toutes la même chose : on peut appliquer la méthode comme on le veut et c’est à nous, les éducateurs, de nous adapter. Moi par exemple j’apprécie beaucoup la musique qui accompagne les exercices. Elle est très « chouette », les enfants adorent ! Quand ils reconnaissent la musique, les enfants se mettent aussitôt à faire une ronde puis à se déplacer dans la salle et à bouger comme il faut.

Les enfants font ils des progrès avec cette méthode ?

Oui, forcément quand vous appliquez une méthode comme celle là vous obtenez des résultats : les enfants se sentent plus à l’aise avec certains mouvements et bougent mieux en rythme. Certains parents nous ont expliqué que leurs enfants bougeaient différemment et réagissaient à certains sons.

Avez-vous quelque chose à ajouter pour finir ?

Rien, ah si : j’adore mon métier, j’adore m’occuper d’enfants en bas âge et j’aimerais que la méthode B Onnis soit plus développée dans les crèches. Je pense que ce serait vraiment bien et positif pour tout le monde.


vendredi 9 janvier 2015

RENCONTRE AVEC MIREILLE, MAITRESSE DANS UNE ECOLE MATERNELLE MONTESSORI



Bonjour, présentez vous :

Je m’appelle Mireille j’ai 40 ans, je suis institutrice en grande section de maternelle dans une école Montessori à Paris dans le 18 éme arrondissement. Je suis mariée et j’ai deux petites filles.

Est-ce un choix d’être maitresse dans une école Montessori ?

Oui. Mais je dois expliquer mon parcours. Je ne suis maitresse que depuis 7 ans, j’ai eu une vie professionnelle avant. J’ai travaillé dans la finance et dans la banque. Suite à une rupture sentimentale, j’ai eu envie de changer de vie. J’ai choisi de devenir maitresse parce que j’adorais les enfants (depuis j’en ai deux). Mais les postes étaient compliqués à avoir, j’ai d’abord travaillé avec des enfants « inadaptés » puis j’ai étudié la méthode Montessori et j’ai trouvé que cela me convenait. J’ai effectué les démarches et examens pour l’enseigner et depuis quatre ans j’enseigne dans une école Montessori.

Pour ceux qui l’ignorent pouvez-vous, nous expliquer rapidement en quoi cela consiste ?

Il s’agit d’une méthode qui se base sur le principe de l’autonomie de l’enfant. Il doit à travers des actions ou des objets, comme des cylindres ou des cubes, trouver ses propres sensations. L’enfant doit trouver ses marques seul. On lui fait une démonstration, ensuite il doit tout seul trouver sa place et son action par rapport à ce qu’on lui demande. Nous avons un rôle d’encadrement mais beaucoup plus en retrait qu’une maitresse normale, nous devons favoriser véritablement son autonomie. Maria Montessori, qui a inventé cette méthode, insiste énormément sur l’autonomie. Je trouve que cette méthode est parfaite pour des enfants en bas âge, ainsi ils peuvent véritablement à  développer leur personnalité.

Parlons maintenant de la méthode B Onnis, comment l’avez-vous découverte et que peut-elle apporter pour la méthode Montessori ?

J’ai découvert la méthode B Onnis au début de l’année. C’est un ami qui m’en a parlé en me disant qu’il s’agissait d’une méthode novatrice pour les enfants en bas âge. J’ai été voir sur internet, puis je me suis dit qu’il fallait essayer. J’ai réunis les enfants, je leur ai donné des outils et des objets puis j’ai fait une fois la démonstration et ensuite je les ai laissé faire.

Avec quel volume, avez-vous essayé ?

Avec le volume sur les animaux (le vol1 la Savane). Il y a deux exercices que j’ai adoré : le petit train et l’exercice de saut (Ndr : piste 9 et 11). Ils rentrent totalement dans le précepte de Montessori. J’ai essayé et puis j’ai proposé aux enfants de réaliser eux même l’exercice. Ces deux « tableaux » m’ont offerts un champ important de possibilités.

C'est-à-dire ?

Je travaille avec l’idée que les enfants doivent s’autonomiser, avec ces deux exercices, ils ont travaillé avec des objets ou des positions qui ont favorisé cela. Ils ont réellement un champ d’action qui leur permet de s’exprimer.

Vous avez suivi la méthode « à la lettre « ?

Bien sur que non ! D’ailleurs je pense que personne ne la suit à la lettre ! On doit s’adapter en fonction des éléments ou de l’éducatif ! Je pense à l’espace dont nous disposons ou des méthodes d’enseignements. Moi je m’adapte avec tout, c’est normal. Là je pense avoir trouvé une méthode qui m’a permise de mettre en avant tout les besoins que nécessite la méthode Montessori !

Concrètement cela se passe comment ?

Eh bien le matin quand nous commençons nos ateliers, je commence à passer la méthode, je mets en place les éléments dont ils ont besoins sur le sol à disposition puis je les laisse faire. Moi je suis en recul, je ne dirige absolument pas, j’observe et je fais attention ! Et bien naturellement ils se mettent en place et réinventent « la chorégraphie ». Ils ont tous trouvé naturellement leur place sans que j’intervienne réellement. Je dois dire que le résultat est parfois surprenant mais toujours positif. Peut être que certains diront que je ne respecte pas la méthode mais je rappelle que je suis dans l’enseignement spécialisé et que les créateurs de la méthode veulent développer l’autonomie de l’enfant et donc que cette autonomie se fait toujours par une adaptation qui ne respectent pas totalement les directives ! C’est l’idée de Montessori et je pense que c’est aussi l’idée des créateurs de la méthode !

La conseilleriez-vous ?

Oui, bien sur ! Je pense que pour des maitresses d’enseignement classique c’est parfait pour leurs jeux ou autre spectacle. Pour nous c’est une méthode qui est adaptée pour que l’enfant trouve sa place et son autonomie. C’est parfait pour moi, les enfants adorent et moi je respecte mes préceptes. J’en suis très satisfaite, maintenant je dois juste me procurer les autres volumes pour voir comment les adapter.

Un mot pour Bernadette Onnis, créatrice de la méthode ?


J’en aurai trois : bravo, merci et continuez !